Tournant sur le moteur phare de chez DICE, FIFA 17 arrive avec l'ambition d'offrir une expérience supérieure à tous les niveaux
Plus d'un mois de compétition maintenant, l'espoir de l'été et du mercato laisse place au doute, à l'appréhension pour certaines équipes. Le monde du football, ce n'est vraisemblablement pas aligner les millions et acquérir les meilleurs entraîneurs et joueurs, non, cela demande bien plus. Les promesses d'une année plus réussie que l'exercice 2015/2016 sont faites bien trop vite. Si cela vaut pour les clubs, c'est aussi le cas pour le jeu vidéo et la franchise annuelle d'EA Sports : FIFA 17.
Quelques semaines après la finale de la Ligue des Champions, en période de mercato et durant un Euro à oublier, le studio de développement canadien avait levé le voile sur son prochain FIFA et les promesses qui étaient faites, censées nous faire oublier les quelques défauts de l'édition précédente, semblaient autant crédibles que celles des propriétaires d'un club richissime voulant le remettre au top. Ce fut le cas, mais nos premières impressions furent bonnes et EA Sports avait su gérer sa communication, en mettant en avant des nouveautés attendues comme une refonte du jeu aérien, mais aussi quelque chose de moins prévisible, le mode L'Aventure avec Alex Hunter.
En juin, l'éditeur EA Sports avait officiellement annoncé la nouvelle itération de son jeu de football, FIFA 17. Quelles ont été les premières images du teaser en question ? Des extraits tirés des anciens opus, du plus ancien à ceux de nouvelle génération, pour finir sur FIFA 17, bien sûr. Le teaser se clôturait ensuite sur le logo du moteur de jeu de DICE, très bien réputé, le Frostbite. Quelle meilleure façon d’annoncer que cette année l’évolution continue avec l’arrivée d’un nouveau cœur pour alimenter le corps de ce FIFA 17 ? Comprenez que la réalisation technique de cet opus nous aura fortement intéressés et si la version Alpha que nous avions pu avoir en juin n’avait pas su nous montrer le changement graphique, c’est bien différent avec la version finale.
Le jeu profite d'une upgrade graphique grâce au moteur Frostbite
Le Frostbite est bien passé par là. Le jeu profite d’une upgrade graphique très appréciable que nous ressentons surtout lors des matchs de nuit, avec un éclairage et des pelouses sublimes. Les effets de lumière sont plus travaillés, et leurs reflets sur les différentes textures sont naturels. Les joueurs ont eux aussi eu le droit à quelques améliorations avec une modélisation du corps plus proche de la réalité (souvenez-vous des corps trapus de FIFA 15) et pour certaines égéries de la franchise, la capture de mouvements et des expressions faciales sont au menu. Les enceintes ont aussi droit à un léger lifting, mais rien d’impressionnant. Là où l’utilisation du Frostbite, et son intérêt, est une évidence, c'est concernant le nouveau mode phare L’Aventure où les cinématiques sont de qualité et les décors extérieurs, une pelouse comme vestiaires, centres d’entraînement, maisons et leurs intérieurs sont franchement réussis.
Une certaine ambiance se dégage parfois, nous parlerions presque d’immersion. Une véritable aventure, que nous disséquerons plus tard. Revenons à la réalisation technique du titre, réussie d’un point de vue graphique, mais aussi sonore. Le premier changement opéré se trouve être au niveau des commentaires. Ces dernières années le duo de commentateurs formé par Franck Sauzée et Hervé Mathoux nous avait rendu une fière chandelle, cependant pour l'édition 2017, c'est bien le consultant de Canal+ Pierre Ménès qui vient faire équipe aux côtés de notre éternel Hervé Mathoux pour nous accompagner tout au long de la saison, aussi bien au cours d'un match que durant L'Aventure. Ce changement apporte un certain vent de fraîcheur et permet de couper avec la monotonie du duo précédent. Reste à savoir si les anecdotes de Pierre Ménès finiront par nous agacer comme celles de Darren Tulett chez le concurrent. En dehors de ce point, l'ambiance des stades est identique à ce que nous avons pu vivre lors des dernières éditions. À cela vient s'ajouter l'ambiance sonore du mode l'aventure avec Alex Hunter, les voix sont entièrement en anglais et nous n'avons pas le choix de la langue hormis pour les sous-titres. Les musiques de fond qui accompagnent chaque cinématique permettent de ressentir une certaine immersion.
À l'image d'un entraîneur qui prépare son équipe durant la pré-saison, en se basant sur les forces et faiblesses de son équipe, EA Sports a fait de même avec sa simulation de football en cherchant à travailler son rendu visuel et audio. Autant dire que c'est une réussite sur tous les aspects, si certains éléments n'ont pas subi de bouleversements c'est simplement parce qu'ils étaient déjà très satisfaisants.
Commenter 6 commentaires
Ma femme m'a mis 1-0 sur PES ( à l'époque de le ps2 ) alors qu'elle ne joue jamais aux jeux vidéo.
Mdr...
Nan par contre on peut choisir comme condition météo soleil,pluie,neige,ouragan,tornade...
Dans ce cas la les FPS même en 2000 c’était tirer, tuer, avancer comme aujourd'hui.
Quand on joue a tous les FIFA (ou PES) on ressent chaque année les petites choses ajoutés, peaufinés etc.
C'est jamais une révolution (et ça ne le sera jamais je pense ça reste du football) mais chaque détail, chaque nouveautés aussi infime soit elle a son importance pour les inconditionnels et ils sont nombreux.
Je ne comprends pas comment on peut mieux noter FIFA alors que le gameplay est bien plus rigide que PES (qui offre une liberté et une fluidité incomparable).
Certes il y a du contenu, des licences, etc... Mais rien ne vaut le plaisir de jouer chaque match avec des actions et un scénario "ouvert".