TEST - Dishonored 2 : après l'ébauche, le tableau de maître ?
par Jean-Baptiste V. , Jean-Baptiste V.Dishonored 2 : Quatre ans après le premier opus, voici que les Lyonnais d'Arkane Studios reviennent avec la suite tant attendue de leur jeu phare : Dishonored. Après Dunwall, mouillez l'ancre à Karnaca, ville portuaire et minière qui recèle bien plus de secrets qu'il n'y paraît.
Sorti en octobre 2012, le premier opus de la série, qui a été une réussite - non seulement critique, mais aussi commerciale - bien méritée au vu de la qualité de ce dernier, s'offre une suite sobrement appelée Dishonored 2. L'original avait su surprendre tout le monde grâce à son savant mélange d'action/infiltration, avec sa dimension surnaturelle et son histoire tout en finesse, surtout pour un FPS, genre d'ordinaire connu pour sa « délicatesse » à grand renfort de gros calibres et de scénarios écrits sur un timbre-poste. Nous sommes en novembre 2016, quatre ans plus tard, avec le nouveau bébé d'Arkane. L'attente en valait-elle vraiment la peine ?
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Autant mettre les choses au clair directement : si vous n'avez ne serait-ce qu'apprécié Dishonored premier du nom, vous allez adorer sa suite. Si vous avez aimé, vous ne devriez même pas lire ce test, mais plutôt être en train d'aller récupérer votre trône (ou de sauver votre fille) !
Il n'y a pas à dire, les équipes d'Arkane ne se sont pas reposées sur leurs lauriers durant ces quatre années de développement.
Quinze années se sont déroulées depuis les évènements du premier opus, depuis l'assassinat de l'Impératrice Jessamine et la succession, grâce à Corvo, d'Emily leur fille. Cette dernière a désormais 25 ans et doit faire face à une série d'assassinats perpétrés par le Crown Killer, qui ne cible que les ennemis de l'Impératrice. Le doute s'empare rapidement de la population, croyant qu'Emily et son père veulent se débarrasser de ceux qui leur causent du tort ; et cela ne va pas en s'arrangeant lorsque, à l'occasion du quinzième anniversaire de la perte de sa mère, débarque Delilah, qui se dit être la sœur de Jessamine et vient reprendre ce qui lui revient de droit : le trône. Ni une ni deux, vous êtes obligés de vous enfuir, la garde impériale ayant été corrompue jusqu'à la moelle, traités comme un(e) fugitif(ve) selon que vous choisissiez de jouer Corvo ou Emily durant cette aventure. Vous devrez alors démanteler le complot rouage après rouage, afin d'accomplir votre vengeance et reprendre ce qui vous est dû.
Il n'y a pas à dire, les équipes d'Arkane ne se sont pas reposées sur leurs lauriers durant ces quatre années de développement. S'il était possible de croire que Dishonored 2 ne serait qu'un Dishonored 1.5, force est de constater que cet opus est bel et bien une suite directe. Il est bien loin de l'énième repompé que d'autres studios et éditeurs bien moins talentueux et plus avides se seraient contentés de juste reprendre à la lettre, en changeant vaguement le lieu de l'intrigue et laissant les hordes de fans se précipiter avidement sur le jeu pour engranger de juteux bénéfices. Au lieu de ça, nous avons là ce qui pourrait être considéré comme un cas d'école : Dishonored 2 a été fait avec amour par des centaines de mains, ciselé avec tendresse, façonné avec passion, rempli de détails, avec tout ce qui a fait la renommée du premier, mais pas que. Là où Dishonored se contentait de proposer une histoire relativement linéaire, un scénario certes intéressant, mais assez bateau (Le Comte de Monte Christo, d'Alexandre Dumas) et une exploration du monde sandbox balbutiante, pouvoirs de téléportation ou d'envoûtement à l'appui, Dishonored 2 dépasse les espérances les plus folles. Si vous étiez frustrés d'avoir trouvé toutes les manières d'accéder à un lieu, sachez que cette fois, vous aurez encore plus de manières possibles, tout en rajoutant la touche de défi pour les joueurs les plus chevronnés : le mode Sans Pouvoir.
Commenter 19 commentaires
Pour cette fois, je le lierai en entier un autre jour. Demain c'est découverte du jeu et je ne suis pas pour lire un test avant de jouer si c'est un jeu que tu attends depuis des années. Principalement à cause du spoiler.
Et vu la note, ça ma rassure sur Arkane Studio et ma confiance n'est pas ébranlée. Par contre, pour d'autres, heureusement que les test sont là !
Mais est-ce que le jeu est bien optimisé pour la Pro ?
C'est quand même bien dommage ce genre de truc.
Du coup je vais attendre un patch.
Par contre le peu que j'ai fait, c'est bien le digne successeur du premier, ça se sent. L'arrivée à Karnacca, quelle claque.
J`avoue, pertinent
Aie aie
Du coup j'ai moins de regret de ne pas avoir reçu mon jeu aujourd'hui (merci La Poste pour ne pas s'être présentée ), parce que déjà la vf qui parait très mauvaise, si en plus le mix du son est à la rue, cela risque de tout gâcher…
Heureusement, plein de bons jeux à faire sur la Pro en attendant, je m'éclate dans Infinite Warfare actuellement…
Non pas vraiment, la VO c'est l'origine, le jeu a été créer en Anglais, la synchro labiale est pensé pour l'anglais... Et ensuite on double en Français.
Peut importe que le jeu soit créer en chine, brésil ou afrique du sud.
La première langue de création est la VO.
Heavy rain, beyond... sont des jeux de studio français, mais la aussi la VO c'est l'anglais. Le français doublé ensuite.
Oui donc en fait en essayant d’expliquer tu te contredis. La VO = version d'origine comme tu dis mais si le jeu est créé en Chine est que le jeu à la base est fait en chinois la VO sera chinoise pas anglaise.