TEST - Civilization VI : LA nouvelle référence d'une licence mythique de la stratégie

Si vous demandez à quelqu'un de vous donner des noms de jeux de stratégie sur PC, il y a de fortes chances que Civilization soit en tête de liste. C'est une licence incontournable du genre 4X (eXplore, eXpand, eXploit and eXterminate) au tour par tour et, alors que la série fête ses vingt-cinq ans, le sixième épisode est enfin disponible !

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Le principe d'un Civilization est assez simple en soi : nous commençons la partie avec une unité militaire et un colon, nous fondons notre première ville puis nous étendons et développons notre empire jusqu'à la victoire sur le reste du monde ou notre humiliante défaite. Le tout dans des parties de plusieurs dizaines d'heures en solo contre les différentes civilisations contrôlées par l'IA ou avec d'autres joueurs.  Bien que le principe soit resté le même, la série a énormément évolué depuis 1991, que ce soit au niveau des graphismes ou du gameplay, chaque nouvel épisode tentant d'innover par rapport au précédent, tout en approfondissant les bases posées.

Civilization VI ne déroge pas à la règle et casse au bulldozer certains éléments de la licence.

Le cinquième, pour ne citer que lui, a énormément bouleversé les mécaniques de jeu, en remplaçant les cases carrées (4 côtés et 4 diagonales) par des cases hexagonales (6 côtés) et en interdisant l'empilement des unités d'une même catégorie (militaire ou civile), obligeant ainsi les joueurs à revoir complètement la façon de gérer les combats et leurs armées. Cependant, bien que plus accessible aux joueurs novices, il lui a été reproché un manque de contenu et de profondeur flagrant à sa sortie, et il a fallu deux extensions pour le considérer complet et vraiment intéressant à jouer. Malgré ses défauts, cela n'a pas empêché Civilization V d'être l'opus le plus vendu de l'histoire de la licence.

	Évolution de Civilization dans le temps.

Civilization VI ne déroge pas à la règle et casse au bulldozer certains éléments de la licence pour mieux les reconstruire et enrichir l'expérience de jeu, tout en améliorant certaines bases posées par ses prédécesseurs. Cependant, après quelques parties et plusieurs dizaines d'heures de jeu, nous pouvons assurer que le jeu est, de base, quasiment aussi complet que Civilization V avec ses extensions. Un bon point pour le petit nouveau de la famille.

L'aspect graphique est l'un des éléments les plus chamboulés par le dernier épisode. En effet, l'évolution de la série de ce côté tournait vers de plus en plus de réalisme tant au niveau des décors que du design des unités. Or, nous voilà désormais sur un aspect bien plus cartoon, plus coloré avec des unités plus disproportionnées, mais avec un style maitrisé et une plus grande finition. Un virage à 180° qui surprend, mais qui se révèle assez agréable à l'œil et permet de reconnaître chaque élément immédiatement.