Child of Light : De l'indé avec du gros budget, et voilà le résultat.
Nous évoluons en effet dans un monde ouvert avec plusieurs zones connectées, à travers lesquelles nous pouvons et devons même parfois faire des allers-retours, remplies de secrets et d'endroits cachés. Il est possible de débloquer quelques quêtes, récolter des artefacts qui peuvent être associés pour former des accessoires octroyant des bonus de plus en plus puissants, collecter des objets pour augmenter nos points de caractéristique... En permanence, nous incarnons Aurora, mais à l'aide d'une touche et d'un joystick, nous pouvons aussi, en temps réel, contrôler Igniculus, notre amie luciole. Ses tâches ? Redonner de la vie, éblouir un ennemi pour l'empêcher d'attaquer, aider à atteindre des trésors inaccessibles, ou épauler dans le cadre de petits casse-têtes.
Child of Light réussit à faire alterner deux genres bien différents.
À plusieurs reprises, des énigmes assez simples sont soumises, une manière de rompre un peu la monotonie inhérente aux jeux de plateformes. Plus sympathique encore, le rôle d'Igniculus peut être confié à un second joueur, qui, avec une deuxième manette, peut la déplacer et la faire interagir : une manière comme une autre de donner un côté coopératif au titre.
Mais en cas de contact avec un adversaire, c'est un combat à mi-chemin entre du tour par tour et du temps réel qui se déclenche. La rapidité d'action dépend des caractéristiques de vitesse et du type d'attaque que nous voulons lancer, ou encore des bonus d'accélération ou des malus de ralentissement que nous pouvons infliger ou subir. La cadence des attaques est donc des plus importantes. En effet, après avoir commandé une action, il faut encore un petit temps avant que celle-ci ne soit lancée. Et si nous sommes touchés par une attaque ennemie entre temps, notre action est annulée et notre tour repoussé, et il en va de même pour nos adversaires. Il est ainsi possible de contenir des coups adverses durant plusieurs assauts avec un bon timing.
Deux personnages sont présents en simultané sur le terrain, mais il est possible de les échanger avec des combattants de la réserve, chacun possédant ses compétences et caractéristiques propres, à utiliser intelligemment contre les différents types d'adversaires. Nous avons aussi la possibilité de ralentir une cible en particulier avec Igniculus, encore présente lors des combats, afin de nous aider à attaquer nos adversaires au bon moment. Ces combats, en temps réel et qui se stoppent au moment où nous devons gérer nos actions, sont donc des plus tactiques et des plus originaux, et demandent clairement du temps avant d'être parfaitement maîtrisés. C'était difficile à croire, mais Child of Light réussit à faire alterner deux genres bien différents qui, sans s'entrechoquer, se complètent intelligemment en apportant chacun leur petite dose d'originalité.
Commenter 14 commentaires
Si je n'aime pas, je ne vous ferais plus confiance.
Oui, il est cross buy
Sur la page du jeu Steam c'est pas marqué qu'il faut un compte Uplay, contrairement à Far Cry 3 (il m'a tué lui...).
Normalement c'est ok.
Ubisoft avait dit qu'il allait arrêter avec la necessité de Uplay. Par exemple pour Watch_Dogs ça servira juste à activer le jeu la première fois, après hop, fermé le programme (qui bouffe en ressources j'ai l'impression).
Clint008
Je vous trouve un peu durs quant au scénario trop "fantasmagorique", même si, il faut le reconnaître, c'est un peu tiré par les cheveux parfois ^^
Merci pour ce test très complet !
Ce jeu c'est les grosses boite comme Ubi qui ce mettent à faire du jeu indé, je suis content de retrouver un RPG sur ma ONE mais honnêtement si je l'avais eu en boite il ne ferai pas long feu dans ma ludothèque...