Child of Light : De l'indé avec du gros budget, et voilà le résultat.
Notre histoire débute alors qu'Aurora, fille d'un duc d'Autriche en 1895, est atteint d'un mal profond qui la plonge dans le coma. Elle se retrouve alors dans le monde mystérieux et mystique de Lemuria, dans lequel elle se liera rapidement d'amitié avec Igniculus, un esprit qui va l'aider durant toute sa quête. Consciente de la situation dans laquelle elle est, et en proie à des visions du monde réel, notre héroïne va tout faire pour rejoindre les siens, en perçant les secrets de cet univers fantastique. Sur sa route, elle va croiser plusieurs compagnons qui n'hésitent pas à se joindre à elle pour l'aider dans sa quête ou poursuivre un but plus personnel, et d'autres qui quémandent son aide, que ce soit pour soutenir un royaume en perdition ou simplement assouvir une envie plus simple.
Du charme, Child of Light n'en manque pas.
En dehors de la grande quête, les objectifs secondaires manquent un peu d'originalité, alternant entre le surréaliste et le typique, ce qui peine à nous faire accrocher aux personnages et à leurs demandes. Il en va de même pour la quête principale, qui met du temps à prendre forme, mais qui débouche tout de même sur un beau scénario plein de métaphores, d'allégories et de bons sentiments. Le plus enivrant reste assurément la narration, très poétique, qui parvient à redonner du pep et de l'originalité à des contextes qui en manque souvent un peu. Toutes les lignes de dialogues, non doublées mais en français, riment ainsi entre elles, à tel point que des discussions parfois assez banales se transforment rapidement en récits épiques, romantiques ou mélancoliques. Cette versification des plus osées donne à l'histoire un ton unique, qui compense clairement toutes les lacunes quant aux péripéties, et aide au charme du titre.
Car du charme, Child of Light n'en manque pas, avec une direction artistique à couper le souffle. Sur le plan technique, le tout est irréprochable, avec des animations d'une netteté et d'une fluidité sans défaut, et une définition des textures sans accroc, boostée par un UbiArt Framework qui avait déjà fait ses preuves avec Rayman Origins puis Rayman Legends. Pour le reste, c'est bel et bien ladite direction artistique qui fait le tout et éblouit au plus haut point.
La bande-son, signée Cœur de Pirate, regorge de mélodies simplistes et mélancoliques, cohérentes entre elles, qui participent clairement à l'immersion et à l'habillage de cet univers singulier. Dommage qu'elles tendent à se répéter trop souvent au sein d'une même zone, davantage de variété aurait en effet été appréciable.
Commenter 14 commentaires
Si je n'aime pas, je ne vous ferais plus confiance.
Oui, il est cross buy
Sur la page du jeu Steam c'est pas marqué qu'il faut un compte Uplay, contrairement à Far Cry 3 (il m'a tué lui...).
Normalement c'est ok.
Ubisoft avait dit qu'il allait arrêter avec la necessité de Uplay. Par exemple pour Watch_Dogs ça servira juste à activer le jeu la première fois, après hop, fermé le programme (qui bouffe en ressources j'ai l'impression).
Clint008
Je vous trouve un peu durs quant au scénario trop "fantasmagorique", même si, il faut le reconnaître, c'est un peu tiré par les cheveux parfois ^^
Merci pour ce test très complet !
Ce jeu c'est les grosses boite comme Ubi qui ce mettent à faire du jeu indé, je suis content de retrouver un RPG sur ma ONE mais honnêtement si je l'avais eu en boite il ne ferai pas long feu dans ma ludothèque...