TEST - Assassin's Creed Odyssey : la divine tragédie

Les choix étant au cœur de l'expérience, la manière d'approcher chaque situation est bien souvent laissée libre à notre volonté, hormis pour des points précis du scénario. Dû à l'époque choisie, pas de Lame Secrète, mais la Lance brisée de Léonidas, un puissant artefact de la Première Civilisation qu'il est possible d'améliorer au fil du jeu, débloquant de nouvelles compétences à acquérir via les points distribués à chaque montée de niveau. Dans les faits, cela ne change rien pour assassiner en toute discrétion. Il est donc tout à fait possible de jouer pleinement comme un Assassin en nous concentrant sur l'arbre dédié, le jeu encourageant plus que jamais la discrétion surtout en Difficile. Néanmoins, il faut bien garder en tête qu'un ennemi avec un grand écart de niveau ou trop bien équipé sera difficilement tuable sans devoir se mettre à découvert.

Il est tout à fait possible de jouer pleinement comme un Assassin.

Contrairement à Origins, les trois branches (Guerrier et Chasseur pour les deux autres) sont bien séparées et il faut désormais s'équiper de certaines compétences afin de les utiliser dans le feu de l'action. Ce système est ainsi bien plus flexible et contribue à renforcer le côté jeu de rôle. Simples et rapides d'accès, ces commandes s'utilisent en combinant gâchettes et touches d'action, se rechargeant avec le temps et pouvant nécessiter un ou plusieurs segments d'adrénaline pour être activées. Une palette est dédiée aux attaques à distance tandis qu'une deuxième est là davantage pour le corps à corps, se dédoublant même au fil de l'aventure pour toujours plus de possibilités. Pour vous donner quelques exemples, nous abusions de la capacité d'empoisonner notre équipement pour attaquer, en combo avec le coup de pied spartiate - il aurait été difficile de s'en priver tellement il est pratique et salvateur pour étourdir les adversaires -, et la régénération de santé. Sans cette dernière, notre Kassandra n'aurait vraiment jamais été aussi loin. Terminé de spammer les flèches autoguidées, il n'existe d'ailleurs plus qu'un seul type d'arc et la capacité doit donc s'acquérir, tout comme divers types de flèches (empoisonnées, incendiaires, explosives...) si vous êtes du genre à aimer distraire les ennemis. Et comme il est désormais possible de réinitialiser l'attribution des compétences à n'importe quel moment via le menu, s'adapter à une situation est un jeu d'enfant. 

L'équipement joue lui aussi un rôle prépondérant, avec cette fois cinq pièces d'armure pour être protégé de la tête aux pieds, en plus de deux armes et un arc. Différents attributs nommés gravures se retrouvent sur le loot selon la rareté de l'objet, dont une à ajouter chez le forgeron au choix, avec toujours une spécialisation selon l'une des trois branches de l'arbre. Il en résulte une évolution permanente de notre stuff, surtout que le contenu des coffres et les drops sont aléatoires (pensez à sauvegarder pour ne pas perdre un super équipement comme nous en mourant...). Si à chaque montée de niveau des gravures peuvent se débloquer, d'autres s'obtiennent via des défis en tout genre liés à nos actions, avec différents paliers. Bon courage pour toutes les obtenir. Et petit détail visuel, si vous n'aimez pas qu'un casque cache le visage de votre personnage, mais que ses statistiques vous plaisent, il suffit de le masquer dans le menu. Dans tous les cas, les cinématiques et autres cutscenes ne le montreront pas. 

Vous êtes bien équipés et avez de bonnes compétences ? Alors place à la bagarre. Terminé la posture statique de Bayek et les contres au bouclier, il va falloir apprendre à esquiver rapidement pour survivre et à parer au bon moment. Ici, en plus de donner du dynamisme aux affrontements avec des animations bien rapides faisant la marque de fabrique d'Ubisoft Québec, l'absence de cet équipement se justifie par l'utilisation de la Lance brisée de Léonidas, car les autres mercenaires en utilisent bien eux. La difficulté des combats a ainsi été revue à la hausse, gérer plusieurs ennemis en même temps se révélant vite bien dangereux. Et comme la mort entraîne un chargement du dernier point de sauvegarde, prudence est mère de sureté. Sortir victorieux de confrontation avec de puissants polémarques et leurs troupes in extremis nous aura bien fait monter l'adrénaline, et pas qu'à Kassandra ! Du reste, coups légers et lourds sont à placer aux moments opportuns pour prendre le dessus en trouvant le talon d'Achille de notre opposant, avec des mises à mort finales toujours aussi sanglantes.