Assassin's Creed Odyssey : Ubisoft nous transporte en Grèce au siècle de Périclès, une terre de dieux et de légendes. Avons-nous été envoûtés par le chant des sirènes ?
Et que serait une odyssée épique sans un monde à sa hauteur ? Celui d'Assassin's Creed Odyssey est tout simplement à couper le souffle. Déjà, parce que le moteur graphique repris d'Origins fait des merveilles, le ciel étant des plus réalistes tout comme les vagues venant s'abattre sur les plages, ou les effets de lumière éblouissants surtout à l'aube. La météo dynamique offre des orages où la colère de Zeus et de Poséidon se déchaine, en plus d'être utilisée à bon escient pour créer des atmosphères uniques comme avec de la brume ou pour montrer que la maladie a frappé un lieu avec un ciel grisâtre au possible.
Le monde d'Assassin's Creed Odyssey est tout simplement à couper le souffle.
Après les environnements désertiques de l'Égypte, c'est une nature florissante et omniprésente qui s'offre à nos yeux, avec une faune sauvage diversifiée et parfois un peu trop envahissante (merci messieurs les sangliers de nous laisser tranquille), des panoramas que nous croirions par moment sortis d'un rêve et surtout une diversité à toute épreuve avec même quelques lieux volcaniques. Cette reconstitution de ce monde antique fourmille de détails au sein des nombreuses cités traversées, d'Athènes à Sparte en passant par Olympie ou Mykonos, de quoi en prendre plein les yeux et se retrouver immergé de la plus belle des manières. Les monuments architecturaux côtoient des statues colossales et les ruines de la Première Civilisation mélangent toujours avec brio cet aspect ancien avec des éléments technologiques, un vrai régal qu'il est possible de capturer à l'aide du mode Photo, toujours aussi addictif.
Pour parcourir ce vaste monde qui impressionne dès nos premiers pas, nous pouvons compter sur Phobos, notre fidèle destrier, courir à travers champ, ou encore nous mettre à la barre de l'Adrestia, navire que nous récupérons dans les premières heures de jeu. Si Black Flag et Rogue permettaient déjà d'explorer une partie de leurs environnements sans transition entre phases maritimes et terrestres, c'est tout de même une grande première dans la saga que d'avoir accès à l'ensemble du monde du jeu sans aucun temps de chargement avec de vastes étendues aquatiques navigables en navire. D'ailleurs, les fonds marins regorgent de sites engloutis à explorer en apnée, gare aux requins ! Les rares fois où des chargements doivent s'opérer, c'est avant les cinématiques, pour entrer dans certains lieux nécessitant d'être isolés ou bien durant les voyages rapides, un poil longuets, mais c'est compréhensible.
Les phases en mer donnent lieu à des affrontements navals qui nous laissent un meilleur souvenir que ceux d'Origins, mais dont nous ne raffolons pas autant que les canonnades du 18e siècle. Pour autant, une fois l'Adrestia bien amélioré, et sans foncer tête baissée sur les embarcations ennemies, cela n'enlève rien au plaisir de jeu d'y prendre part, même si les débuts peuvent être rudes. Durant les abordages, la victoire peut être assez simple à obtenir en poussant à l'eau l'équipage adverse, dommage pour l'immersion, mais le fun est là. Et en parlant de l'aspect immersif d'Odyssey, quelques détails auraient mérité d'être mieux pensés ou expliqués par moment, rien de bien méchant, mais cela nous rappelle que nous sommes dans un jeu. Le navire apparaissant subitement à un endroit pour le scénario alors qu'il aurait dû contourner toute la carte, ça casse bien le délire. De même avec les PNJ dont l'IA peut nous prendre pour des ennemis alors que nous tentions de l'aider face à une bête féroce.
Autre mécanique liée à l'exploration du monde, nous possédons une fois encore un aigle, nommé Ikaros, aux fonctions similaires à Senu (repérer les ennemis entre autres). Cependant, son lien avec notre personnage est mieux expliqué cette fois au cours d'une quête et il marque de sa présence quelques cinématiques. Pour terminer, des musiques ambiantes viennent de temps à autre délecter nos oreilles, en plus des joueurs d'instruments dans les rues et des chants que nous retrouvons également en pleine mer, qui restent bien en tête. Oui, vous aussi vous finirez par chanter à la gloire de Léonidas ! Par ailleurs, le thème Ezio's Family réarrangé une nouvelle fois se laisse entendre durant nos longues minutes passées dans les menus. Vous l'aurez compris, la bande-son est une nouvelle fois de qualité. Il en va de même avec le doublage anglais, pas décevant un seul instant sur la longueur.
Commenter 14 commentaires
Toutes ces remarques sont bonnes à prendre et encourageante!
Avec ce jeu et Red Dead Rédemption 2 à la fin du mois, on est gâté niveau exploration et monde ouvert vivant.
Si l'envie nus démange de rejouer à certaines missions, on l'a dans le ***
Peut-être que c'est finalement cet épisode Odyssey que je n'attendais pas qui va me réconcilier avec la série à voir peut être pour Noel.
Odyssey semble tout à fait à la hauteur, et j’avais adoré Origins sur X…
…Mais que de bons jeux en ce moment !
Tomb Raider que je veux finir avant Odyssey, et Forza H4 qui est à couper le souffle sur X, quelle belle période !
Et bien sûr RDR2 qui va pointer le bout de son nez à la fin du mois, que du bonheur !
Le monde a l’air tellement vaste et fou !
Il est loin le temps ou les gens - joueurs entre autres - disaient le fond de leur pensée et non pas un ramassis d’ineptie.
Il est super ce jeu, digne successeur et autres trolls.
Non il n'est pas super, il vient de sortir. Connaissant les extensions payantes qui vont pullulaient d'ici peu vous avez le culot de dire cela.
Et oui il est le digne successeur et à la hauteur du dernier en date vu que celui-la aussi est une dope monumentale.
Il n'est pas étonnant qu'Ubisoft gagne trop d'argent avec des consommateurs comme vous.
PS: l'ancienne communauté de ps3gen me manque terriblement, gamergen est devenu un magazine people avec ses niaiseries pub, trailers et sondages qui n'ont pour but que réaliser gratuitement une étude de marché pour les sponsors.
Bien le bonjour chez vous et soyez objectifs