Ryse: Son of Rome : Que vaut le plus beau jeu de la Xbox One ?
Rome n'a jamais été aussi au bord de l'implosion. Entre les batailles incessantes contre les barbares et un empereur - Néron, pour les intimes - corrompu jusqu'à la moelle, la célèbre cité peut chuter à tout moment. Dans ce marasme déliquescent, Marius Titus, légionnaire romain droit dans ses espadrilles, a perdu toute sa famille. En quête de vengeance et de réponse, il va s'engouffrer dans un bain de sang nourri par les doutes et le mythe de Damoclés, général trahir par les siens. Rome va-t-elle tomber ?
Le titre de Crytek assume pleinement son statut de vitrine technologique de la Xbox One.
En apparence, le scénario de Ryse: Son of Rome a tout de l'énième histoire de vengeance comme nous en voyons tant au cinéma ou dans les jeux vidéo. C'est vrai. Mais il est aussi vrai qu'il s'agit d'un thème assez récurrent dans les intrigues antiques, en plus de toutes les rengaines sur les codes militaires et le respect de ces derniers. Et plutôt que de miser sur un fond original quitte à s'y brûler, Crytek a préféré opter pour le grand spectacle à tout-va, quitte à tomber dans la surenchère (un mix entre Gladiator et Il faut sauver le soldat Ryan, qui l'eût cru ?). De fait, nous avons droit à un bon résumé des codes du genre péplum, saupoudré de beaucoup de séquences décoiffantes que ne renierait pas un certain Michael Bay. Autrement dit, attendez-vous à prendre plein les mirettes et les oreilles.
En parlant de mirettes, il faut bien se l'avouer : Ryse: Son of Rome est l'un des plus beaux jeux qu'il nous ait été donné de voir. D'une propreté sans faille 99 % du temps (zéro aliasing, zéro ralentissement, juste un soupçon de texture qui se charge un peu tardivement), le titre de Crytek assume pleinement son statut de vitrine technologique de la Xbox One et il envoie du steak dans la face côté modélisation (il faut voir avec quelle fidélité les armures sont reproduites), richesse des effets visuels (ah, ces petites étincelles sur les armures), réalisme des animations et de dépaysement (la richesse des environnements y aide pour beaucoup). Pour ainsi dire, jamais la chaleur d'une Rome si viscérale, qui pue le sang et suinte la mort, n'avait été retranscrite avec un tel travail d'orfèvre. Du grand art, entaché par des temps de chargement un poil longuets.
Pour rajouter encore à cette ambiance d'ores et déjà réussie, les musiques et sons remplissent parfaitement leur office. En un mot comme en cent, nous sommes littéralement plongés dans l'atmosphère si particulière de l'époque, galvanisés par cette envie de crier "Force et Honneur" à la moindre éviscération.
Commenter 33 commentaires
Ce n'est pas un mauvais jeu.
Mais si on regarde le gameplay... Je ne crois pas que le gameplay soit si riche que ça.
Sauf les grands fans de la Xbox, on peut tous avouer que ce jeu est bourré de QTE. La différence, c'est qu'après l'E3, tout le monde à rager à cause de ces QTE. Ils l'ont donc camouflé avec une sorte de lueur de la même couleur que les boutons de la manette.
Je m'attendais à mieux... Si en plus le jeu est court.... C'est la les graphismes qui vont me faire acheter ce jeu.
Je vais faire sortir mon côté Sony, mais God Of War vaut milles fois mieux que ce Ryse. (même si le dernier était de trop)
Je sais que c'est mal de comparer...blablabla... mais à part Forza et Halo, les exclus de Microsoft laisse à désirer.
Chez Sony, ce n'est pas ça qui manque.
Le syndrome Crytek a frappé.
Le jeu est beau, mais le gameplay est naze.
Pour moi Ryse, d'après ce que j'ai vu, c'est pas un jeu sur le quel on est censé passer des heures, mais un jeu bourrin sur le quel on fait 2/3 parties de temps à autre ..
Néanmoins il est très beau et le concept de gladiateur j'aime, donc à voir si je ne vais pas me laisser tenter quand j'aurais la One
c'est regrettable, alors qu'ils avaient du potentiel.
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