PREVIEW - Far Cry 5 : nous avons joué, en solo et en coop, dans la partie « champêtre » du jeu
par Eric de BrocartFar Cry 5 : Et ça envoie du bois crévindiou !
Far Cry 5 place le joueur dans Hope County, un comté fictif du Montana, où le prophétique Joseph Seed est à la tête d'un culte fanatique et prêche la fin du monde. Annoncé un peu avant l'E3 de cette année, il avait déclenché une polémique lancée par l'extrême droite américaine qui y voyait une propagande anti-chrétienne et anti-blanc. Tout cela est maintenant derrière et le jeu a bien évolué depuis notre première prise en main à Los Angeles.
Avoir pour mission de liquider un taureau en train de copuler avant de collecter ses coucougnettes, il fallait oser. Ils l'ont fait ! Nous sommes bien dans un Far Cry !
Far Cry 5, c'est d'abord un grand monde ouvert, partagé en trois régions sous la coupe de chacun des fils et fille du prophète à la tête du culte. Ainsi, Jacob Seed sévit dans la région des montagnes tandis que sa frangine, Faith Seed, se trouve dans la partie des lacs sulfureux. Lors de notre session de test, nous étions « limités » à explorer la région de John Seed, soit celle des fermiers. Nous y avons incarné un Shérif (ou une, si vous préférez) et devions lutter contre le pillage - et les enlèvements - menés par le Culte afin de remplir ses bunkers avant que la fin du monde n'arrive. L'histoire est posée, passons maintenant aux choses sérieuses avec une manette en main.
Nous avions donc deux (trop) petites heures pour partir à la découverte de ce monde où la folie est ordinaire. Première constatation, la prise en main est totalement intuitive et la filiation avec les précédents titres évidente. Ainsi, sans être exhaustif, les vilains sont marqués de rouge, les alliés (gun fire) en vert, les objectifs en jaune et les personnages pouvant offrir une quête mission sont indiqués sur la carte. Du classique, certes, mais dont l'efficacité n'est plus à démontrer. Nous avions accès à six armes, d'une simple rame en passant par un pistolet, un arc, et un magnifique fusil-mitrailleur aux couleurs du drapeau américain. Ajoutons que nous avions des grenades, des batons de dynamite et d'autres petites choses sympas du même genre : notre arsenal était bien complet. En pratique, il faut se les payer en revendant des peaux d'animaux, des poissons, des cartes ou encore des magazines collectés lors de nos pérégrinations. Le cash sert aussi à personnaliser son personnage, ses armes ou se payer des munitions.
Pour se déplacer dans les différents coins de la carte, il y a nos petits petons, de nombreux véhicules terrestres, mais nous avons aussi trouvé des avions et tenté un vol en hydravion. Si le pilotage de ce dernier ne nous a pas posé de problème (sauf que l'accélération se fait sur X au lieu de la gachette), nous n'avons pas eu l'occasion de nous en servir pour attaquer un repaire de vilains et nous ne pouvons pas en dire plus sur les qualités et défauts de ce mode de transport. D'un côté, la conduite en quatre roues ne vise pas la simulation, étant totalement délirante et, de fait, jouissive. Il est possible d'écraser – nous en avons usé et abusé – tout ce qui vit et de foncer comme un malade à travers champs, forêts, barrières, voire de suivre sagement les routes. Il est même possible d'être passager et de flinguer à tout va pendant que notre partenaire conduit ou, si nous sommes seul, lorsque la conduite automatique vers l'objectif a été activée. Pas toujours facile de faire mouche dans cette posture, mais c'est vraiment fun. Notre préféré ? Le tracteur qui ne laisse aucune chance à tout ce qui se trouve devant lui. A savoir, les véhicules peuvent être piégés et faire un max de dégâts lors de leur explosion.
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Je trouve aussi
A la pgw 4 ennemis ensemble identiques....
C’est le seul point pour le moment que j’ai peu relevé.