Ni no Kuni : La vengeance de la Sorcière Céleste : L'alliance entre le Studio Ghibli et Level-5 est-elle à la hauteur de nos espérances ?
Le scénario de ce Ni no Kuni n'est clairement pas son atout principal - ce n'est d'ailleurs pas le point fort de la plupart des JRPG de notre époque. Cela dit, imbriqué dans le jeu, il n'est pas dénué de charmes.
L'histoire débute autour d'un personnage principal, Oliver, âgé de treize ans. Comme tous les enfants de son âge, il va faire des bêtises et, par sa faute, sa mère va perdre la vie en tentant de le sauver de la noyade. Accablé de chagrin, il ne cessera de pleurer durant plusieurs jours, jusqu'à ce que ses larmes de chagrin viennent s'écraser sur sa peluche adorée. Un peu par magie, son compagnon va prendre vie sous ses yeux stupéfaits. Après s'être présentée en tant que Monsieur Lumi (ou Lumi pour les intimes), il va lui expliquer qu'en allant dans le Ni no Kuni (le nouveau monde d'où il vient), Oliver pourrait peut-être sauver sa maman.
Vous plongerez au cœur d'une aventure poétique, magique et teintée de tragédie.
À partir de ce moment-là et non sans hésitation, notre jeune héros n'aura qu'un seul but : trouver un moyen de ramener sa mère à la vie. Seulement, son parcours sera semé d'embûches. Oliver devra acquérir force et pouvoir magique pour pouvoir progresser dans ce monde inconnu et affronter le terrible Shadar, qui cause tous les maux de ce monde parallèle.
Comme tel, le scénario n'a rien de transcendant. Un jeune héros (un enfant) qui doit sauver un monde pris entre les griffes d'un vilain méchant. C'est plutôt du déjà-vu. Toutefois, l'histoire réchauffée de ce Ni no Kuni est tout de même joliment mise en scène. Grâce à tout ce qu'il y a autour - direction artistique et bande-son notamment - le jeu devient rapidement addictif. Vous plongerez au cœur d'une aventure poétique, magique et teintée de tragédie. Parce que oui, tout ne sera pas rose pour notre jeune Oliver qui devra en découdre avec de nombreux boss à la fin de chaque donjon.
D'un simple point de vue scénaristique, le titre de Level-5 et Ghibli ne réinvente pas les codes du genre. Il se contente plutôt de les réécrire à sa façon et avec brio.
Commenter 33 commentaires
Pourtant Level5 était réputé pour ses RPG en celshadding bien foutue, mais un peux bugger...
Ils ont perdue avec le succès facile sur DS (inazuma eleven) et WKC
Le style graphique de Ni No Kuni est splendide, le studio Ghibli à rendus le cell shading magnifique.
Pour le moment j'en suis à pas loin de 15h de jeu et je ne suis pas déçus de l'ambiance du jeu.
Tu peux toujours te brosser. On trouve toujours l'édition Day One de Tales of Graces f cinq mois après sa sortie... Tout est dit. Après c'est sûr que c'est un peu moins accessible que de tourner en rond comme un blaireau à tirer sur tout ce qui bouge pendant des heures.