Ni no Kuni : La vengeance de la Sorcière Céleste : L'alliance entre le Studio Ghibli et Level-5 est-elle à la hauteur de nos espérances ?
Certains titres vous époustouflent dès le premier regard posé sur l'écran et ce Ni no Kuni en fait partie. Épaulé par le célèbre studio d'animation japonaise Ghibli qui s'est occupé de l'animation, des décors du jeu, des séquences vidéo et du Character Design, Level-5 a pondu un jeu graphiquement superbe. Exit donc les décors réalistes, place aux couleurs criardes et chatoyantes qui vous mettent le baume au cœur, typique des productions Ghibli.
Votre périple débutera à Motorville, monde d'origine de notre jeune héros Oliver, où pendant près d'une demi-heure vous avez droit à diverses cinématiques réalisées avec le moteur du jeu. Et pas que. Ainsi, comme dans toute production Ghibli - vous pourrez offrir à vos mirettes de sublimes séquences n'ayant rien à envier aux dessins animés d'hier et d'aujourd'hui. Motorville est tout ce qu'il y a de plus classique. Une petite bourgade avec ses habitants, ses maisonnettes, ses petites routes et ses voitures. Rien de transcendant me direz-vous, mais à peine le pied posé à terre, vos yeux seront incapables de quitter l'écran tant la poésie qui émane des environnements est prenante.
Le titre a été fait avec passion et cela se ressent tout du long.
Passée cette grosse introduction servant à mettre en place aussi bien le scénario que les bases du décor, vous vous retrouvez transporté dans le Ni no Kuni (le nouveau monde) en compagnie d'Oliver et de sa peluche, devenue vivante, Monsieur Lumi. Et là, émerveillement ! Si les premiers pas ne vous ont pas encore convaincus, votre arrivée dans ce nouvel environnement viendra confirmer qu'il s'agit là du plus beau JRPG en cel-shading sorti jusqu'à présent en Europe. Peu à peu, au fil de votre aventure, vous découvrirez de nombreux villages et donjons, tous différents, mais possédant toujours la même direction artistique tape-à-l'œil et féerique.
Un autre point fort du jeu - au niveau visuel - est bien évidemment la carte du monde qui s'avère être la plus belle jamais arboré par le genre. Vaste, elle se dévoile peu à peu, en fonction de votre progression. Chaque endroit visité vous émerveillera et vous prendrez un malin plaisir à la parcourir en long, en large et en travers, simplement pour découvrir de nouveaux paysages à explorer.
Les animations, quant à elles, ne sont pas avares en détails. Par exemple, les buissons bougent et la cape du héros virevolte, ce qui est plutôt rare dans un jeu en cel-shading. En clair que ce soit en termes de graphismes (rappelant ceux de Dragon Quest VIII sur PS2) ou techniquement parlant, ce Ni no Kuni fait un sans-faute ou presque (d'aucuns pourraient être rebutés par les visages enfantins des personnages et le côté mignon des familiers). Ce n'est certainement pas le plus beau jeu PS3, mais c'est indéniable, le titre a été fait avec passion et cela se ressent tout du long.
Commenter 33 commentaires
Pourtant Level5 était réputé pour ses RPG en celshadding bien foutue, mais un peux bugger...
Ils ont perdue avec le succès facile sur DS (inazuma eleven) et WKC
Le style graphique de Ni No Kuni est splendide, le studio Ghibli à rendus le cell shading magnifique.
Pour le moment j'en suis à pas loin de 15h de jeu et je ne suis pas déçus de l'ambiance du jeu.
Tu peux toujours te brosser. On trouve toujours l'édition Day One de Tales of Graces f cinq mois après sa sortie... Tout est dit. Après c'est sûr que c'est un peu moins accessible que de tourner en rond comme un blaireau à tirer sur tout ce qui bouge pendant des heures.