Ni no Kuni : La vengeance de la Sorcière Céleste : L'alliance entre le Studio Ghibli et Level-5 est-elle à la hauteur de nos espérances ?
Comme tout RPG digne de ce nom, le gameplay est d'une richesse inouïe. D'un côté nous avons un système de jeu quelque peu différent des jeux de rôle au tour par tour de l'époque, ce qui rend l'action beaucoup plus dynamique et trépidante. De l'autre, des combats parfois trop brouillons, un manque d'options tactiques pour donner des ordres aux personnages de notre équipe et un rythme lent et long à démarrer. C'est d'autant plus vrai qu'il se voit rompu par des phases de leveling obligatoires (pour les plus jeunes ou les novices) avant chaque affrontement contre un boss.
Le gameplay est d'une richesse inouïe.
Plus énergique qu'un Final Fantasy VII, le système de combat de ce Ni no Kuni s'avère être légèrement moins distrayant que dans la série Tales of. L'idée de base était louable, mais donne au final une impression de manque. À l'instar des gambits de Final Fantasy XII, vous pouvez ordonner à vos acolytes de se concentrer sur les soins ou sur l'attaque. Mis à part quelques options, les choix s'avèrent rapidement limités. Contrairement à l'opus DS, les ennemis sont bien visibles sur la carte du monde et dans les donjons. Par conséquent, il est possible de les éviter à loisir (lorsqu'ils ne vous foncent pas dessus...). En revanche, lorsqu'ils ont un trop faible niveau par rapport à vous, ils passent leur chemin et cela évite de perdre son temps dans des rixes inutiles et ne rapportant que peu d'expérience. En ce qui concerne le challenge, les batailles basiques ne posent aucun problème, même en mode normal. Toutefois, les joutes contre les boss demandent patience et tactique pour peu que vous ne vouliez pas finir en petits morceaux (si le cœur vous en dit, vous pouvez baisser et monter la difficulté à loisir et donc passer en facile juste avant un boss). Mais sachez que lorsque vous perdez, vous pourrez continuer la partie en échange d'une contribution s'élevant à 10 % de votre fortune.
Un des points forts réside dans l'almanach du magicien : il est votre plus fidèle compagnon - à l'instar de Monsieur Lumi - et fait montre d'une utilité énorme. En vrac, vous pouvez lire différentes informations relatives au jeu, au monde ou aux ennemis. De plus, le livre regorge d'indices permettant de créer des recettes pour le chaudron d'alchimie ou de résoudre des énigmes. Vous pourrez également profiter de jolis contes. À ce titre, saluons l'énorme travail fourni par Level 5 afin de traduire l'intégralité des textes (300 pages). Cependant, il faut avouer que dans cette version PlayStation 3, la lecture n'est pas vraiment ergonomique.
En clair nous sommes devant un gameplay riche en idées, quelque peu innovant, intéressant, mais ne possédant pas encore toutes les clés pour devenir incontournable.
Commenter 33 commentaires
Pourtant Level5 était réputé pour ses RPG en celshadding bien foutue, mais un peux bugger...
Ils ont perdue avec le succès facile sur DS (inazuma eleven) et WKC
Le style graphique de Ni No Kuni est splendide, le studio Ghibli à rendus le cell shading magnifique.
Pour le moment j'en suis à pas loin de 15h de jeu et je ne suis pas déçus de l'ambiance du jeu.
Tu peux toujours te brosser. On trouve toujours l'édition Day One de Tales of Graces f cinq mois après sa sortie... Tout est dit. Après c'est sûr que c'est un peu moins accessible que de tourner en rond comme un blaireau à tirer sur tout ce qui bouge pendant des heures.