MAJ 4 - Mobile World Congress 2013 - Carnet de bord de notre quatuor

5h30 :  alors que le commun des mortels dormait paisiblement, GhOsT prit son courage à deux mains afin de contrer la fatigue. Il faisait noir, il faisait froid, mais cela ne l'arrêta pas. À 6h10 il arriva chez son compère Nobunagashi. Il envoya un sms, appela et sonna à sa porte, mais personne ne répondit. Il sonna une seconde fois, et là, une voix androgyne se fit entendre par l'interphone. C'était le vieux Nobu qui venait de se réveiller. Il s'attela, en quelques minutes, à finir ses préparatifs de départ et s'engouffra dans la voiture de GhOsT. La neige tombait et le froid se faisait rigoureux.

6h40 : arrivée à la Gare de Lyon - à Paris - et prise d'une petite pause café après avoir retiré les billets.

7h15 : départ du train et repos pendant quelques heures avant un arrêt surprise du TGV dû à une "révision technique de la machinerie", que du bonheur...

La sonnerie retentit et une voix féminine au combien sexy nous signala qu'un retard de 30 minutes était à prévoir, vive la SNCF. Seulement, notre arrivée était prévue à 12h41 à la gare de Figueres pour un changement de train à 12h55 direction Barcelone. Fail en vue donc. Arrivés au lieu de transition, nous avons dû attendre jusqu'à 14h55 qu'un nouveau train arrive. Nobunagashi en profita pour donner un coup de main avisé sur la désactivation des données datas à une jeune voyageuse pour son mobile. Entrée dans le TGV "made in Spain" qui fit de jolies pointes à 287 km/h, et en un peu plus d'une heure nous nous retrouvions à Barcelone. Nous prîmes le taxi jusqu'au lieu du MWC 2013 pour rejoindre Crock et Marshallino. Le chauffeur nous avoua que plusieurs milliers de personnes étaient attendues par les sociétés de taxi pour cette nouvelle édition.

16h30 : arrivée sur les lieux du MWC.

Après avoir récupéré les accréditations, nous avons commencé à rechercher Marsha et Crock. Plusieurs vigiles nous refusèrent l'accès presse malgré la présence de nos badges. Nous avons tout de même réussi à nous faufiler à l'intérieur des bâtiments où s'installaient les stands, et là, stupéfaction. Alors que certains étaient d'ores et déjà parés, d'autres n'en étaient qu'au stade du montage avec les peintres en action. Autant dire que les équipes vont sûrement s'atteler toute la nuit pour finir les dernières "retouches"... 

Nous finissons par retrouver nos deux camarades réfugiés dans la salle presse de l'étage. Nous sommes ensuite allés dans un salon privé pour nous restaurer et étancher notre soif.

23h30 : le sommeil nous emporte, rendez-vous demain matin pour l'ouverture du congrès.