Hellblade: Senua’s Sacrifice : Une plongée cauchemardesque dans l'esprit malade d'une dénommée Senua.
Ninja Theory s'est rendu célèbre pour ses beat them all. Et il faudra oublier ce prérequis en jouant à Hellblade: Senua's Sacrifice. En effet, les combats sont décevants, à la limite du risible et du « con-con ». La caméra fixe n'autorisant pas tout, nous voilà en face d'un feeling proche de Ryse: Son of Rome, ce qui est loin d'être un compliment. C'est sans challenge, mou, prévisible (vous pouvez esquiver 10 minutes avant presque) et inintéressant sur la longueur tant à cause de la progression inexistante que du bestiaire composé de Vikings se comptant sur les doigts d'une main. Les affrontements face aux boss sont du même acabit : longs, nuls, chiants et sans réel challenge si ce n'est celui de la patience.
Hellblade: Senua's Sacrifice accouche de chouettes moments de tension.
Fort heureusement, Hellblade: Senua's Sacrifice se rachète un tant soit peu avec le reste, une fois que les premières minutes sont assimilées (explications rachitiques, level design peu évident de prime abord). Entre les rixes s'apparentant à des arènes auxquelles il n'est pas possible d'échapper, Senua se balade dans des environnements recélant de divers mécanismes et accouchant de petites énigmes basées sur des trompe-l'œil, de l'observation et/ou des faux-semblants (via une compétence de concentration). C'est un peu cryptique de prime abord, mais les habitués s'y feront vite. D'autant, encore une fois, que la répétitivité est de mise, signe que le manque de ressource a rattrapé les ambitions de Ninja Theory.
Mais toujours est-il qu'Hellblade: Senua's Sacrifice accouche de chouettes moments de tension, renforcées par ce message initial nous faisant croire que la sauvegarde sera effacée passé un certain nombre de parties perdues (il paraît que c'est faux et si c'est le cas, c'est du génie). En toute honnêteté, l'attachement à Senua et la montée crescendo des enjeux donnent vraiment envie de voir la fin malgré les quelques maladresses et le manque de renouvellement.
Comptez 6/8 heures pour voir le bout du tunnel, sans qu'il n'y ait de réelle place pour une rejouabilité (même en difficulté supérieure). Vous pourrez toujours partir à la chasse des runes renseignant sur cette fameuse mythologie nordique, mais elles se trouvent assez facilement et/ou sans trop chercher.
Commenter 16 commentaires
Professionnalisme too stronk !
Et le mec il oublie de balancé le plus gros défaut du jeu dans cette liste... le putain de faite que le jeu efface ta sauvegarde si tu meurt trop de fois (7 apparemment)..
Si non c'est un jeu narratif hein.. Les énigmes pue du cul (putain aligné les corbeau ça va 2 minutes) et les combat pue un peut .. mais son pas "nul+cons" hein..
Et sinon ça se renseigne avant de crier ? Le journaliste Ben Barrett du site anglophone PC Games N a voulu provoquer la fameuse permadeath annoncée par Hellblade au début de l'aventure. 50 morts plus tard, toujours rien.
je suis mort 7 fois et j'ai pas eux de sauvegarde dead je pense que c'est juste pour mettre un peu de pression aux joueurs maintenant y'en a qui disent que c'est 12 lol
Personnellement je l'ai pris en day one sur une coup de tête, je regrette un tantinet (a cause du prix) mais pas sur le contenu. En fait j'aurais du attendre une offre a 20€ il aurait été au bon prix.
C'est beau, franchement le U4 fait grave son job (je suis sur PS4 Pro je précise), c'est fluide (je suis en mode jolie donc FPS bloqué à 30 je crois). Les énigmes sont concon mais la narration démonte tout, ces énigmes au final ne font qu'aider à la narration. Je regrette par contre le "une fois que tu as battu le boss tu te retape le chemin à l'envers". Je suis arrivé pour le moment à la première fois ou l'on rencontre Helo, et j'en suis content. Le système de combat par contre est clairement un peu mauvais, une fois que tu as compris que si tu cours + triangle suivie d'un carré tu bat facilement tout les petits mecs (ceux avec une épée) ca va vite, ca fonctionne pour les mecs à la masse aussi, pour les boucliers bah il faut aussi comprendre qu'on peux utiliser notre sens (R2) et là ils tombent comme des moucherons ^^
Si on part clairement sur le fait que c'est un jeux indé (l'histoire de la création c'est pas un studio qui as gagné un concours chez Ninja Theory et ces derniers ont donc décidé d'aider à dev ? j'ai lu ça plusieurs fois, du coup je sais pas trop si c'est vraiment un Ninja Theory à la sauce indé ou si c'est bien un indé chez Ninja Theory)
Sinon, tu peux aussi lire le test en entier et pas seulement la dernière page ?
le plus gros defaut du jeux.. depuis quand le permadeath est un defaut ?
sur les jeux ou le replay value est nul voir quasi nul > surtout que la tu joue pas pour le gameplay quoi >
On peut dire que Ninja Theory a réussi son coup en faisant douter les joueurs sur ce qui est réel ou non.