Grand Theft Auto V (GTA V) : Ni 18 d'ailleurs...
Los Santos, une ville ensoleillée qui parait calme de prime abord, et pourtant... Dans ces lieux paisibles, trois criminels rôdent dans les rues. Un certain Michael, pilleur de banque à la retraite, la quarantaine et père de famille ; Franklin, la vingtaine, voleur de caisse et concessionnaire à ses heures perdues ; ainsi que Trevor, un ancien pilote, alcoolique, drogué et complètement déjanté. La trame de départ est plutôt bateau... Michael, point chanceux sur ce coup, se voit endetté jusqu'au cou après avoir détruit la villa d'un mafieux par "inadvertance". Il entraîne dans ses histoires le jeune Franklin, amoureux de sensations fortes. Trevor, quant à lui, rejoindra la bande durant cette aventure rocambolesque.
Les bienpensants continueront de dire que GTA n'est qu'éloge au sexe, à la violence, au fric sale, aux putes et à la coke.
Trois héros dans un même GTA, c'est du jamais vu. Du coup, Rockstar Games a tellement soigné son casting, les premiers rôles comme les seconds, que nous pourrions nous croire chez Guy Ritchie. Animées par des dialogues finement écrits quitte à choquer par la violence des propos, les relations entre les protagonistes sont le cœur de l'intrigue, plus centrée sur les passés de Michael et Trevor, sans conteste les deux vedettes de GTA V. Effectivement, le premier possède l'arc narratif le plus intéressant (sa relation avec sa femme et ses enfants, son goût pour le cinéma, son côté préretraité) tandis que le deuxième affiche une personnalité complètement hors norme. Pêle-mêle, il est psychopathe, alcoolique, violent, anarchiste, cradingue… À côté, Franklin fait pâle figure, mais renvoie au héros bien connu de San Andreas.
D'ailleurs, du fan service, il y en a dans cette itération. Tout comme les références bien senties, qu'elles soient historiques ou artistiques. En guise d'illustration, nous pourrions citer les multiples clins d'œil au Septième Art (les films avec Robert de Niro, tout simplement), avec toujours ce petit goût pour la satire gratuite et bienvenue. Certaines cinématiques feront sourire à coup sûr, même si les bienpensants continueront de dire que GTA n'est qu'éloge au sexe, à la violence, au fric sale, aux putes et à la coke.
C'est en écoutant les différentes mélopées de Grand Theft Auto 5 que nous nous sommes posé la question de savoir si Rockstar Games n'a pas dépensé tout son budget dans la bande-son. Tout d'abord, il y en a vraiment pour tous les goûts et de tous les genres. Rock, pop, métal, dance, techno, country et même des rythmes nostalgiques. Pour le coup, le studio a fait fort puisque plusieurs chanteurs populaires intègrent cette production. Du Madonna, du Phil Collins, du Rihanna et bien d'autres. En un mot : fantastique ! Concernant le doublage, il est dans la langue de Shakespeare et de bonne facture. Regrettable tout de même que les dialogues ne soient pas en français. La raison ? Le joueur ne peut pas se concentrer sur les sous-titres tout en jouant. Dommage...
Commenter 253 commentaires
Bon test sinon, on ne retrouve pas les mêmes caresses à l'éditeur sur la technique. Très bon jeu quand même.
Pendant ce temps certains des confrères s'étripent sur twitter pour qui aurait du dégainer son test super mega parfait le premier.
En gros il vaut un point de plus que disney arnaque infinity ?
Mais oui , mais oui .
Perso je suis sur que je me marrerais plus sur Disney Infinite que sur GTA 5
PS: et les CoD ont souvent 18
Mais c'est clair que CoD ghost aura une meilleur note alors que c'est juste de l'ordre de l'update bidon .
Et non je vais pas lire le test du jeu ( ni aucun d'ailleurs ) je vais pas me spoil sur la dernière ligne droite .
+1 Littlemana je pensais à ça !
Bon 16 c'est une bonne note mais pour GTA ça semble peu...
Par contre je ne pourrais me faire mon propre avis que dimanche
Cours le samedi, hourra!