Grand Theft Auto V (GTA V) : Ni 18 d'ailleurs...
La partie commence et il faut dire que nous avons été quelque peu chamboulés par la réalisation technique, et pas dans le bon sens du terme. Les premiers protagonistes s'exposent à l'image et la modélisation de ces derniers est tout juste risible. Contours grotesques, textures désopilantes, expressions faciales limitées... Non, nous ne sommes pas retournés dans les années 2000, il s'agit bien d'une production de 2013. Idem pour la gestuelle qui est d'un comique extravaguant. Mais là n'est pas le plus gros problème de ce Grand Theft Auto V. Les environnements sont complètement et totalement inégaux. C'est-à-dire ? Si divers cadres ont pu nous en mettre plein la vue, tels que certains endroits naturels (mer, montagne, etc.), d'autres ont su torturer nos mirettes avec divers problèmes techniques.
Grand Theft Auto 5 est comme un célèbre jeu de hasard se pratiquant avec une pièce de monnaie.
L'aliasing, le fameux effet d'escalier sur les contours, est omniprésent ; sur les voitures, les buildings, les personnages et même sur la carte des lieux. Mais attendez, ce n'est pas terminé ! Du clipping par-ci, par-là, couronne le tout. Les textures ou les éléments du décor apparaissent au fur et à mesure de notre progression. C'est déroutant et fatigant pour la rétine. En parlant "d’éléments du décor", là aussi, nous avons été surpris. Les rues sont vides de passants et d'automobilistes, du moins selon les périodes de la journée et les détails affichés à l'écran (plus il y a d'immeubles, moins il y a de gens). Vous croyez que nous en avons fini ? Que nenni.
Passons maintenant aux chutes de framerate (images par seconde), car il y en a aussi. Lorsqu'un véhicule fonce à toute vitesse ou pas, l'image se met à saccader pour notre plus grand malheur. Préparez les cachets d'aspirine si vous n'en avez pas l’habitude. Ralentissements, en veux-tu, en voilà, et vous êtes servis. Devons-nous continuer ? Eh bien soit. Nous avons l'honneur et le privilège de rencontrer des bugs de collision nous projetant dans un monde de pixels vides, sans aucun affichage. La troisième dimension ? Peut-être... Ajoutez à cela une physique et une intelligence artificielle hilarantes et c'est le comble. Pour sûr, les véhicules sont des machines de guerre redoutables et presque indestructibles. Les piétons, eux, ont un peu de mal à réagir à nos folies criminelles...
Des défauts, des défauts et encore des défauts. Mais pourquoi autant de complications dans une si petite galette ? Rockstar Games a vu grand, très grand même. Les concepteurs sont des psychopathes de la modélisation et nous proposent un terrain de jeu immense. Assurément, Los Santos et ses alentours ont de quoi nous émerveiller. Passer d'une grande ville à un décor paradisiaque, avec plage et cocotiers, avant de finir dans une campagne emplie de fermes en tout genre. Vous l'aurez compris, Grand Theft Auto 5 est comme un célèbre jeu de hasard se pratiquant avec une pièce de monnaie, pile, c'est beau, face, c'est moche. Sans mauvais jeu de mots, c'est le revers de la médaille. La prouesse est là, mais pas sans souffrance.
Commenter 253 commentaires
Bon test sinon, on ne retrouve pas les mêmes caresses à l'éditeur sur la technique. Très bon jeu quand même.
Pendant ce temps certains des confrères s'étripent sur twitter pour qui aurait du dégainer son test super mega parfait le premier.
En gros il vaut un point de plus que disney arnaque infinity ?
Mais oui , mais oui .
Perso je suis sur que je me marrerais plus sur Disney Infinite que sur GTA 5
PS: et les CoD ont souvent 18
Mais c'est clair que CoD ghost aura une meilleur note alors que c'est juste de l'ordre de l'update bidon .
Et non je vais pas lire le test du jeu ( ni aucun d'ailleurs ) je vais pas me spoil sur la dernière ligne droite .
+1 Littlemana je pensais à ça !
Bon 16 c'est une bonne note mais pour GTA ça semble peu...
Par contre je ne pourrais me faire mon propre avis que dimanche
Cours le samedi, hourra!