Dragon Age: Inquisition : Thédas ouvre ses portes.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, nous sommes bien obligés d'aborder l'outil de création de personnages, qui n'a jamais été autant poussé dans un RPG (voir même dans un jeu vidéo tout court). C'est simple, il y a tellement de paramètres sur lesquels vous pouvez influer qu'il est possible de passer plusieurs heures à confectionner le faciès de celui ou celle que vous incarnerez, à partir de l'une des quatre races disponibles (humain, elfe, nain et qunari). Toutes les parties du visage, jusqu'à la pomme d'Adam, peuvent être modifiées, et c'est une excellente manière d'obtenir un résultat proche de son imagination. Paradoxalement, il n'est pas possible d'en faire de même avec la corpulence, alors standardisée. Dommage, car les perfectionnistes auraient voulu un concept poussé jusqu'au bout.
L'exploration sera votre meilleure alliée.
Maintenant, il serait malhonnête de parler de tout ce que Dragon Age: Inquisition a à offrir en termes de gameplay, ou de promettre l'exhaustivité dans un test digne de ce nom. Sans conteste, ce troisième volet a pris le meilleur de ce qui avait été fait avant lui, avec des combats dynamiques, mais pouvant devenir tactique pour qui souhaite utiliser la caméra idoine, pas vraiment indispensable (l'intelligence artificielle des coéquipiers étant suffisante), ou gérer les comportements à l'avance. Pour être tout à fait franc, les rixes ne sont pas l'ingrédient le mieux loti, car elles sont assez répétitives, ronflantes et, surtout, parce qu'elles ne se basent pas sur la méritocratie. Les ennemis n'offrent que peu de points d'expérience, pour une progression volontairement lente (pour la dernière quête de l'aventure principale, le niveau 16 suffit, c'est dire...). Ceci est d'ailleurs assez déroutant et accouche, parfois, d'un challenge déséquilibré (certains boss sont trop forts).
En somme, BioWare prend un peu les amateurs de RPG à contre-pied. Là où, d'habitude, il s'agit de farmer pour looter et xp histoire de se frotter à toujours plus puissant, ici, ce n'est pas vraiment le personnage qui importe, mais l'Inquisition. C'est elle qui régit l'aventure, par son influence qu'il faut augmenter pour grandir et la faire évoluer (en débloquant des capacités spéciales). Pour se faire, il suffit de parcourir Thédas, scindé en deux régions - Orlaïs et Férelden -, elles-mêmes divisées en zones dont l'hostilité est mesurée par la puissance nécessaire pour y accéder et le niveau de notre avatar. Vous l'aurez compris, nous ne sommes pas en face d'un vrai monde ouvert, mais d'un hub géant. N'est pas Skyrim qui veut.
Il y a une foule de choses à faire dans Dragon Age: Inquisition et vous n'y échapperez pas, alors autant être prévenu. Les différentes tâches à accomplir pour que l'Inquisition vous permette de faire avancer le Schmilblick sont variées (fermer des failles, découvrir des lieux, chasser, établir des campements, aider les autochtones...) mais elles se répètent d'un segment à l'autre. Entre chaque mission relevant de la plus haute importance, le quotidien consiste à accumuler des points de puissance, glanés au gré des objectifs annexes à terminer. Plus concrètement, l'exploration sera votre meilleure alliée.
Commenter 7 commentaires
Et 16 pour les graphismes! je me dis qu'il y a une bonne marge alors (c'est plutôt encourageant...j'ai du trop jouer à la PS3^^'), faut dire aussi que c'est le premier jeux que j'ai fais sur PS4 et je le trouve plutôt beau.
Sinon, comme évoqué, le contenu est Enorme, 160h de jeu et je l'ai pas encore fini. je fouille partout, le moindre recoin d'Orlais et Ferelden, au plaisir de tombé sur des templiers dopés au lyrium rouge ou autres dragons sires.
Un très bon RPG qui figure en tête de mon classement GG awards.
Je l'ai juste commencé sur ps4, et j'ai vraiment beaucoup aimé...
Puis mis de côté en attendant le Guide Prima français qui a été annulé hélas...
J'ai pris le guide uk, mais je me suis fait happé par tous les jeux de fin d'année récemment sortis...
En coop Acu, The Crew sur ps4...
En solo je découvre actuellement Halo TMC, c'est mon premier Halo (pas de xbox avant la xbo), et je comprends pourquoi cette licence a tant été portée aux nues... c'est vraiment excellent ! (Et je n'en suis qu'au premier !)
Et dans tout ça je me garde DAI au chaud, ayant vraiment bien aimé la caméra tactique...
Et prenant un grand plaisir à jouer tous les personnages moi-même...
Prenons les espaces confinés, il est impossible de dépasser la hauteur de plafond. in game, ça peut parfois être vraiment gênant. Et c'est sans compter qu'elle se retrouve bloquée au moindre cailloux, du coup il faut parfois faire prendre les escaliers au curseur, il peine à passer par dessus des éléments du décor.
Enfin, ce que je regrette le plus c'est de ne pouvoir donner qu’un ordre à la fois. Par exemple, on ne peut pas demander à un personnage de se déplacer vers un endroit, puis se soigner, et pour finir lancer un sort.
Pour le coup, je trouve que dans Origin, l'aspect tactique était bien mieux pensé.
Inquisition, même si c'est un très bon jeu, manque parfois d’harmonie entre action et tactique.
Normal faut que ce soit un temps soit peu realiste xD
Tout à fait d'accord avec toi, le fait de ne pas pouvoir donner plusieurs ordres m'a beaucoup déçu car l'idée de base était vraiment bonne. Et le seul autre détail qui m'empêche de totalement prendre mon pied est le système de combat. Le fait qu'il n'y ait qu'une seule touche pour taper comme dans un Diablo ou autre jeu du genre est un décevant après avoir touché au système de combat de "LOTR: L'ombre du Mordor".
Par contre, tout le reste est une perle ! Scénario, quêtes, graphismes, exploration, etc. Au top!