Diablo III : Le Démon signe son retour sur consoles.
Côté exploration, Diablo III cumule tous les ingrédients à même de donner envie de fouler encore et encore les terres de Sanctuary. Et si au départ la course à l’expérience est le leitmotiv de toute nouvelle partie, très vite, c’est le loot qui conditionne l’ambition du joueur. Pourquoi ? Parce que c’est bel et bien l’équipement qui permet de gonfler les statistiques et rendre son personnage le plus unique possible. C’est d’autant plus vrai que les différentes pièces, qui disposent de plusieurs raretés et sont parfois exclusives à une classe, amènent leur lot de changement esthétique. En plus de ce loot indispensable pour avoir du bon stuff et de l’indispensable marchandage, le craft permet de recycler les objets ramassés et d’en créer d’autres. Accessible puisque basé sur peu d’ingrédients, l’artisanat est un outil de plus pour obtenir une garde-robe et un arsenal de rêve. Dans le même ordre d’idée, Blizzard a implémenté de la joaillerie, histoire que les pierres précieuses servent à autre chose qu’à faire jolie dans l’inventaire.
Là où Diablo III prend tout son sens, c’est sans conteste en multijoueur.
Pour sûr, le bestiaire de Diablo III est riche et généreux. Des squelettes, des goules putrides, de gros vers, des démons en veux-tu en voilà, des insectes monstrueux, des succubes sexy, des ectoplasmes avides de sang… Une fois encore, il y en a pour tous les goûts, sans compter les Élites (plus récalcitrants et pas avares en loot) et les boss achevant la plupart des quêtes. Qu’à cela ne tienne, le challenge, en normal, est loin d’être insurmontable et il faut ainsi attendre les modes de difficultés supérieures - Cauchemar, Enfer et Armageddon -, accessibles selon le niveau, pour enchaîner les Game Over loin d’être pénalisants (il suffira de réparer votre équipement). Et pour les avides de défis encore plus ardus, la puissance des monstres est paramétrable : plus elle est haute, plus les ennemis sont forts, mais plus le loot est intéressant.
Sinon, Diablo III, c’est comment à la manette ? En un mot comme en cent, cela répond plutôt bien, étant donné que le genre hack’n’slash sied plutôt bien au pad grâce aux nombreux raccourcis induits de la multiplicité des touches (raccourcis rappelés sur le HUD pour ne pas s'encombrer l'esprit, soi-dit en passant). Pour compenser la faible réactivité du stick face à une souris, Blizzard a pensé à ajouter une touche d’esquive pour faciliter les rixes. En outre, les développeurs ont complètement revu l’interface et l’inventaire. Ce dernier s’appuie sur un système en roue pour épouser les mouvements du stick et rendre, de fait, la navigation plus aisée. Cependant, cela donne parfois lieu à de rares soucis d’ergonomie, quand il s’agit par exemple de consulter des informations sur du stuff.
Du coup, le premier run se termine assez rapidement, surtout en occultant les objectifs annexes (12/13 heures à tout casser). En revanche, là où Diablo III prend tout son sens, c’est sans conteste en multijoueur, lors de sessions jouables jusqu’à quatre (c'est mieux qu'un compagnon dirigé par l'intelligence artificielle). En local, plus il y a de participants, plus la lisibilité s’en ressent (à cause de l’accumulation des HUD dans chaque coin de l'écran). En ligne, l’expérience est parfaite et ne souffre d’aucun lag. Étant donné qu’à plusieurs, la fête est plus folle, personne ne boudera son plaisir.
Commenter 14 commentaires
Ou alors le loot c'est vu augmenter
La puissance des monstre est modifiable ?
Par contre le sperso doivent etre lié PSN
vu la polémique de monstre qu'on a pu lire sur l'hotel des ventes, ça n'avait pas arrété de gueuler comme pas 2.
Lire aujourd'hui que son absence est limite honteuse