TEST - Diablo III (PS3 & Xbox 360) : l'Enfer nous tend les bras

Comme tout bon hack’n’slash, Diablo III nous fait passer par une première étape primordiale : le choix d’un avatar. Au nombre de cinq, les classes disposent bien évidemment de leurs propres spécificités et, par extension, requièrent un doigté différent pour les incarner à merveille. Classiquement, le titre de Blizzard propose un Barbare, monstre de puissance au corps-à-corps bénéficiant de compétences à même de gonfler ses statistiques, et un Mage, orienté vers l’utilisation de sorts à distance et très vulnérable quand il s’agit de jouer la proximité.

Il y en a vraiment pour tous les goûts côté casting.

Plus exotique, le Chasseur de Démons fait appel à des armes à distances - arbalète ou arc - et des pièges pour se défaire des rejetons en provenance des Enfers. Le Moine, quant à lui, est un véritable tank, car capable de tenir longtemps en combat et d’utiliser des mantras défensifs pour l’aider lui et les autres. Enfin, le Féticheur est un sorcier ayant la faculté d’invoquer des créatures (grenouilles, chiens, zombies, araignées…) et qui adore empoisonner ses ennemis.

Vous l’aurez compris, il y en a vraiment pour tous les goûts côté casting, en sachant que l'équilibre est de mise et que les seuls points communs du club des cinq sont la jauge de vie et les caractéristiques de base (dextérité, intelligence, force, vitalité). Après, cela va de soi, vous ne jouerez pas un Chasseur de Démons et un Barbare de la même façon. En effet, au-delà des qualités intrinsèques de chacun, les attributs à booster ne sont pas les mêmes d’une classe à l’autre (exemple : dextérité pour le Chasseur de Démons contre la force pour le Barbare). Ensuite vient la jauge de ressource et la gestion qui va avec. Dans les précédents Diablo, les pouvoirs étaient toujours régis par le mana. Désormais, ce n’est plus le cas pour tous les héros, Blizzard ayant intelligemment créé des terminologies en fonction du personnage (vous avez déjà vu un Barbare avec du mana ? À ce titre, la Haine et la Discipline du Chasseur de Démons - une double jauge pour le coup - représentent à elles seules une vraie valeur ajoutée au sein du gameplay (cela implique un équilibre).

Bien entendu, la progression prend une part prépondérante dans Diablo III. C’est d’ailleurs elle qui pousse à annihiler des bestioles par centaine, du moins jusqu’à atteindre le niveau 60. Toutefois, il faut quand même noter que l’évolution de l’avatar est assez figée, pour la simple et bonne raison qu’il est impossible de façonner l’arsenal de pouvoirs. Concrètement, les sorts et aptitudes actifs, qui se débloquent au fur et à mesure, sont répartis dans une catégorie attribuée à une touche. En résumé, vous ne pourrez pas choisir deux éléments d’un même groupe à la fois, ce qui ne manquera pas de réduire les champs de possibilités et de personnalisation. Pour les compétences passives, les limitations sont là également : seuls trois pouvoirs peuvent être activés.