Diablo III : Le Démon signe son retour sur consoles.
Vingt longues années se sont écoulées depuis que les Démons Majeurs (Mephisto, Diablo et Baal) ont été vaincus et enfermés dans des pierres d’âmes. Néanmoins, une étrange rumeur sévit à Tristram, où une étoile serait tombée, tel un signe annonciateur de la fin des temps. Bélial et Asmodan, deux autres Seigneurs des Enfers, seraient arrivés sur Terre pour détruire l’humanité, une chose que ne peut laisser faire l’archange Tyrael. L’Armageddon est proche, mais un mystérieux héros veille à ce que les sombres destins disparaissent une bonne fois pour toutes.
Les séquences en images de synthèse sont hallucinantes de beauté.
Si l’ellipse entre Diablo II et Diablo III peut paraître longue, tant en termes de sortie en magasin que d’intrigue générale, force est de constater que les fans de la franchise estampillée Blizzard ne risquent pas d’être dépaysés par ce troisième opus. Que ce soit via l’univers de Sanctuary (la ville de Tristram rappelle forcément des souvenirs) ou les personnages rencontrés (Deckard Cain pour ne citer que lui), le contexte du jeu est dans la continuité directe des bases établies par les précédents épisodes. En y ajoutant une histoire d’investigation aux multiples rebondissements, trahisons et moments forts, vous obtenez un Diablo III soutenu par cette idée d’enrichir un background déjà bien fourni. Cela passe notamment par l’apparition de Bélial et Asmodan, ainsi que par l’introduction d’autres protagonistes clés. Forcément, la traque des Démons emmènera l’aventurier dans pléthores d'environnements différents, de Tristram aux cieux, en passant par un désert hostile et des remparts assiégés. Une variété aussi logique que bienvenue en somme.
Visuellement, Diablo III sur consoles est loin d’être désagréable. Sans atteindre la qualité des machines de guerre PC, le portage assoit son rendu visuel sur une qualité technique plutôt solide, via des temps de chargement assez courts et un framerate rarement pris en défaut même quand l’action s’emballe (95 % du temps). Et si ralentissements il y a, ils sont très bien palliés par la profusion d’effets correspondant aux attaques magiques - explosions, flammes, glace, poison… - qui se mélangent sans tomber dans le bordel. La palette de couleurs est énorme, tout comme les détails jonchant les décors. Seule ombre au tableau : les cinématiques faites à partir du moteur, lequel montre clairement ses limites en cas de zoom. A contrario, les séquences en images de synthèse sont hallucinantes de beauté.
En ce qui concerne le son, Diablo III distille des musiques discrètes et "mélodico-médiévales", afin de mettre en exergue les multiples bruitages afférant aux actions menées par le joueur et ce qui l’entoure. En ressort un spectacle de tous les instants, à même de nous donner un bain au parfum d’heroic-fantasy. Suffisant à défaut d’être épique.
Commenter 14 commentaires
Ou alors le loot c'est vu augmenter
La puissance des monstre est modifiable ?
Par contre le sperso doivent etre lié PSN
vu la polémique de monstre qu'on a pu lire sur l'hotel des ventes, ça n'avait pas arrété de gueuler comme pas 2.
Lire aujourd'hui que son absence est limite honteuse