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Memoriapolis Official Launch Trailer   Steam PC Early Access

PREVIEW Memoriapolis : le renouveau du city builder est-il arrivé ?

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Quand un studio français se met en tête de repenser le city builder, ça donne Memoriapolis, un titre prometteur pour son originalité.

Pour commencer

Dans le genre un peu niche des city builder, nous connaissons surtout les grands noms ayant fait sa renommée. SimCity pour les plus vieux, Cities : Skylines pour les modernes ou même Frostpunk à sa manière. Tout cela pour dire qu’au milieu de ces jeux qui jalonnent le style, il y a Memoriapolis. Un titre à l’allure plus modeste et qui a néanmoins la ferme intention de revitaliser un genre ayant tendance à s’endormir sur ses lauriers. C’est ambitieux de la part d’une petite structure française baptisée 5PM Studio et c’est précisément pour cela qu’elle attire aujourd’hui notre attention alors que Memoriapolis n’en n’est qu’aux prémices de son accès anticipé.

Les bases de Memoriapolis sont bonnes

Memoriapolis 2Même s’il reste encore beaucoup de boulot à l’équipe de développement, les grandes lignes du jeu sont tracées depuis sa genèse. Il nous faut ici poser les fondations d’une petite ville modeste, rien de moins qu’un camp rustique au début de la partie, et finir par atteindre le très prestigieux titre de « Capitale des capitales ». Classe, n’est-ce pas ? Comme le veut l’adage, Rome ne s’est pas fait en un jour. C’est également le cas pour Memoriapolis qui ne vous propose d’obtenir le précieux sésame qu’après avoir triomphé des épreuves historiques que sont l’Antiquité, le Moyen-Âge, la Renaissance et le Siècle des Lumières. Un city builder qui s’inscrit dans quatre époques distinctes, voilà le twist majeur qui marque la différence entre la production de 5PM Studio et ses concurrents. Il semble y avoir dans les inspirations quelque chose qui tire vers le jeu de stratégie, mais l’impression reste toutefois très limitée car à aucun moment Memoriapolis ne perd l’esprit d’un vrai city builder. Comprenez par-là que la priorité est bien de chouchouter sa ville en s’assurant que personne ne manque de rien. De la même manière, l’intérêt du jeu est d’harmoniser l’urbanisme comme bon vous semble en soignant autant le côté esthétique que le gameplay pur.

Ce qu’il faut retenir en tout cas ce que cette histoire d’âge à traverser ne détériore en rien l’expérience que nous attendons d’un tel titre. A vrai dire c’est l’inverse qui se passe dans Memoriapolis, puisque toute l’intelligence du jeu est de nous faire jouer avec notre héritage, nos choix et surtout de marier le fonctionnement de votre vieux village avec votre ville tournée vers l’avenir. Des bâtiments tombent en désuétude, le centre-ville de votre cité est relocalisé, certains terrains perdent de leur attrait ou bien de nouvelles industries émergent dans le paysage. Les raisons ne manquent pas pour vous forcer à revoir votre copie. Ce besoin d’adaptation est galvanisant, bien qu’encore incomplet dans l’early access. Disons simplement que le système est prometteur car nous ne pouvons pas encore témoigner de l’impact de nos choix, comme il nous est impossible d’évoquer la Renaissance et le Siècle des Lumières, tout bonnement absents de la version preview à l’heure de nos essais. L’Antiquité et le Moyen-Âge nous ont cependant permis de constater un changement radical dans les mécaniques de gestion. Ces dernières s’avèrent relativement simples mais nous validons néanmoins la démarche d’un gameplay qui relance son intérêt à chaque période, pour peu que les choses soient un peu approfondis d’ici la fin de l’early access. La partie politique est la plus aboutie à cet égard. Là où il faut convaincre un maximum de monde au sénat de l’Antiquité, quitte à graisser quelques pattes, le Moyen-âge, lui, opte pour un système où il faut contenter tous les groupes politiques sous peine d’en voir un faire sécession.

APM en chute libre

Plonger dans les arcanes du pouvoir nous ferait presque perdre de vue que Memoriapolis est avant tout un jeu contemplatif. Sa caméra libre aide bien à faire quelques jolies prises de vue, mais ce n’est pas d’esthétisme dont il est question cette fois. Le jeu manque tout simplement d’une bonne dose d’interactivité. Certes il nous faut placer des bâtiments pour récolter les ressources ainsi que les infrastructures culturels pour combler les besoins de nos citoyens. Mais une fois cette étape passée, il n’y a rien de plus à faire que de regarder la ville se développer autour des graines de civilisation que vous avez planté. Pour le meilleur et pour le pire, les routes et les quartiers résidentiels se créent automatiquement et ne peuvent pas être détruits.

Les bases de Memoriapolis sont bonnes.

Memoriapolis 3Il y a un côté pratique indéniable pour ceux n’étant pas à l’aise avec la gestion ou les joueurs voulant échapper à cette activité rébarbative mais néanmoins capitale. Mais pour les architectes dans l’âme voulant contrôler chaque détail des habitations, Memoriapolis leur enlève un peu le pain de la bouche. Il ne nous reste plus alors qu’à nous assurer de l’attractivité de notre havre de paix et à accueillir les factions politiques qui investissent les quartiers. En nous cantonnant aux grandes décisions, le jeu fait preuve d’un peu trop d’assistanat. Il est vrai que Memoriapolis a un don pour cela. Le tutoriel nous accompagne parfaitement, quant à la prise en main, elle est assez agréable. La vision de 5PM Studio est valable pour séduire un nouveau public, mais il nous semble que le manque d’interaction est trop clivant pour que son œuvre fasse l’unanimité.

Nous pourrions dire à peu près la même chose pour le Mode sans fin. Un mode alternatif qui n’est pas un bac à sable, mais qui enlève simplement les contraintes de temps liées à la transition d’âge. Il est donc possible de bâtir sa ville uniquement dans l’Antiquité sans avoir à craindre un passage forcé à l’ère suivante comme c’est le cas dans une partie classique. Reste qu’il est toujours possible de perdre et que les ressources ne sont pas illimitées. L’intérêt de ce mode nous questionne puisqu’il semble avoir le postérieur coincé entre deux chaises. Encore un peu de patience cela dit, un authentique mode bac à sable devrait être déployé au cours de l’accès anticipé.
 

Nos premières impressions : Bon.

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Les bases de Memoriapolis sont bonnes et il n’y a, selon nous, plus qu’à creuser les mécaniques de jeu pour avoir un bon city-builder montrant un peu d’originalité. Ça tombe bien, c’est à ça que servent les accès anticipés. Bien qu’il nous paraisse prometteur, il est bon de souligner que la passivité dont il fait preuve (notamment pour la construction des quartiers et des routes) n’est sans doute pas au goût de tous. Il vrai que les city builder ne sont pas les jeux les plus dynamiques qui soient. Un peu plus d’implication dans la vie de notre capitale nous ferait toutefois le plus grand bien.

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