Darksiders II : Lentement, la Mort chevauche Despair vers des tourments qu'elle ne soupçonnait pas. Dans quel but ?
Le loot offre la possibilité de personnaliser son Death jusque dans les moindres détails. Et il n’est pas le seul élément à le faire. En effet, le Bourreau, déjà très fort à la base, évolue au fil du temps en amassant des points d’expérience et de compétence. Le joueur les distribue comme bon lui semble au sein de deux arbres, l’un affilié aux attaques, l’autre à la nécromancie. C’est une excellente façon de faire fi du dirigisme et d’opter pour la manière de combattre la plus adaptée à ses habitudes (exemple : arme secondaire lente ou rapide).
Comptez une vingtaine d'heures en allant à l'essentiel.
Du reste, il vaudrait mieux être bien préparé pour voir le bout du voyage de Death, étant donné que le bestiaire de Darksiders II est aussi dangereux que varié (zombies, squelettes, démons de toute sorte, anges corrompus, etc.). Les boss ne font pas dans la dentelle non plus et leur gigantisme rappelle parfois Shadow of the Colossus à son bon souvenir. Paradoxalement, ils sont moins faciles à battre au début que sur la fin, un point qui pourrait décevoir les adeptes d’une difficulté homogène. En parlant de difficulté, le mode Apocalyptique est loin d’être insurmontable, même pour un premier run.
Forcément, la durée de vie de Darksiders II est colossale : comptez une vingtaine d’heures en allant à l’essentiel. Pour achever l’ensemble des quêtes secondaires – récoltées en parlant aux PNJ -, trouver tous les trésors et arpenter la moindre parcelle d’environnement en chevauchant Despair, il faut un compteur au moins deux fois plus important. Ajoutez à cela les sessions en Arènes, l’aspect communautaire (envoyer des objets à ses amis) et le New Game + et vous aurez une bonne idée de tout ce qu’il y a à faire pour atteindre les 100 %.
Techniquement parlant, le jeu édité par THQ n’est pas à l’image de son contenu. Bien au contraire. Le moteur graphique – quasiment similaire à celui de Darksiders – accuse un coup de vieux. En contrepartie, il se rattrape par un character design et des décors exotiques toujours aussi soignés et s'accompagne d'une bande son aux envolées presque lyriques. Cependant, tearing, aliasing et temps de chargement in-game sont autant de preuves d’un manque de finition. La Mort ne pouvait sans doute plus attendre…
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Lire la news : TEST - Darksiders II : nous avons rendez-vous avec la Mort
Remarquez aussi que la voix française de Death est celle du doubleur de Colin Farell
Comment peut on oser dire cela sans passer pour un fanboy sans discernement ?
Perso, je préfère dire que c'est la voix de Jason Staham (Boris Rehlinger)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Rehlinger