Darksiders II : Lentement, la Mort chevauche Despair vers des tourments qu'elle ne soupçonnait pas. Dans quel but ?
Darksiders II est l’exact héritier de Darksiders. Il en reprend les bases, à savoir un zelda-like aux aspérités angélico-démoniaques, tout en faisant bien attention à les transcender. D’une fort belle manière d’ailleurs. Nous retrouvons donc cette succession de donjons parsemés d’énigmes retorses et d’ennemis à occire, qui font le cœur et la richesse du gameplay. En ce qui concerne les phases de beat them all, il faut savoir qu’elles se rapprochent plus d’un Devil May Cry IV, l’agilité et le flingue de Death l’éloignant du kratosien War. D’ailleurs, les orbes lâchées par les monstres ont plus ou moins disparu, laissant leur place à des potions et de l’argent. Finis les coffres verts et bleus.
Un mélange de Prince of Persia, Zelda, Devil May Cry et Diablo.
Pour résoudre les différents puzzles jonchés dans le jeu, Death dispose de différents pouvoirs débloqués au gré de ses péripéties. Sans en dire trop (une poignée d'entre eux sont vraiment surprenants), ils se révèlent, de temps en temps, différents de ceux dont pouvait jouir War. Aussi, ils donnent lieu à de vrais moments dans lesquels il faut faire marcher ses méninges, surtout quand il convient d'associer ces aptitudes pour s’en sortir. Attendez vous à plusieurs minutes de réflexion avant de trouver certaines solutions. Bien entendu, quand l’action reprend ses droits, le défouloir et l'évacuation de la pression sont de mise. À contrario, les (nombreuses) séquences de plateforme vous mettent dans la peau du virevoltant Dastan, célèbre Prince de la Perse. À ce titre, certaines courses contre le mur sont à s'arracher les cheveux.
Non content de s’inspirer de Prince of Persia, Zelda et Devil May Cry IV, Darksiders II est également aller piocher chez les hack’n’slash type Diablo en introduisant du loot. Derrière ce nom un peu barbare se cache un système qui nous octroie le contrôle sur l’attirail du héros, en disposant de milliers d’objets à ramasser, à acheter et à équiper en fonction de ses préférences et des statistiques (elles améliorent la force, la défense, les dégâts, la résistance, etc.).
Comment cela fonctionne ? En plus de deux armes (une principale - la faux - et une secondaire), Death peut porter des gants, des bottes, une armure et des épaulettes, dans le but d'augmenter sa défense et sa survivabilité (éviter le trépas NDLR). Chaque item appartient à l'une des six catégories suivantes : commun, peu commun, rare, élite, possédé ou légendaire. Bien entendu, les "légendaires" sont les plus puissants et difficiles à trouver mais les "possédés" peuvent être grandement améliorés, en en sacrifiant d'autres. Le hic ? L’interface, forcément pensée PC, peut paraître fastidieuse.
Commenter 19 commentaires
Lire la news : TEST - Darksiders II : nous avons rendez-vous avec la Mort
Remarquez aussi que la voix française de Death est celle du doubleur de Colin Farell
Comment peut on oser dire cela sans passer pour un fanboy sans discernement ?
Perso, je préfère dire que c'est la voix de Jason Staham (Boris Rehlinger)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Rehlinger