Castlevania: Lords of Shadow 2 : Gabi Gabi Gabi Gabi Gabi, l'ami l'ami l'ami des tout petits (cette fois, c'est la dernière).
Pour revenir à l'action, Castlevania: Lords of Shadow 2 est plutôt chiche quand il s'agit de faire combattre Dracula, lequel ne demande qu'à planter ses canines dans la gorge de ses victimes (pour récupérer du sang, c'est conseillé). Ceci étant dit, force est de reconnaître que les rixes sont ô combien jouissives, bien aidées par une intelligence artificielle fourbe (elle attend le dernier moment pour déclencher son attaque imparable), une prise en main où rien n'est à jeter tant elle est parfaitement calibrée (et variée avec les mouvements à acheter) et une ribambelle d'objets à disposition pour pallier les coups durs (à ramasser ou à récupérer dans une boutique dédiée).
Il y a un prix à payer et un autre à justifier. C'est très souvent le même.
En face, le bestiaire est d'une richesse et d'une générosité toutes deux bienvenues. Entre les ennemis du passé (chevaliers, squelettes, démons) et ceux du présent (individus robotisés, créatures infernales), il y a de quoi être satisfait et satisfaire la soif (de sang) de ce bon vieux Dracula. Et que dire des boss, qui marquent soit par l'ingéniosité ou le challenge du face-à-face, soit par leur gigantisme (ils ne sont plus seulement à taille humaine, ce qui ajoute encore au spectacle). Eux aussi ont leur mot à dire pour remplir les séquences où l'action épique prend le dessus, à la manière d'une montagne russe où les montées endorment et les descentes réveillent.
Combien de temps pour libérer Dracula ? Une bonne grosse douzaine d'heures en ligne droite, avec une aventure qui n'est plus chapitrée et quelques grands moments de solitude quand il faut chercher où aller (merci la carte...). C'est très copieux et cela ne représente même pas la moitié de la complétion, pris dans sa totalité. C'est dire s'il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre les 100 %.
Entre les collectibles à dénicher (exploration), l'indéboulonnable New Game + et les défis (plus ou moins similaires à ceux de God of War) se débloquant au fur et à mesure en fonction de vos prouesses, il n'y a pas vraiment de place pour l'ennui avec ce cher suceur de sang, quand bien même Castlevania: Lords of Shadow 2 vaudrait moins pour sa rejouabilité que pour l'histoire principale. Il y a un prix à payer et un autre à justifier. C'est très souvent le même.
Commenter 8 commentaires
J'aurai dit "Dracula s'en boufferai les couilles" Bon bah c'est bien triste tout ça après le mec va te dire que les Castlevania 2D sont révolus, réaction à chaud j'ai pas lu le test je le lierai plus tard dans la journée. Mais je dirai que le test le qualifie de non qualifié pour l'exprimer sur ce genre de question, vive les Casltevania 2D Symphony of the Night est une merveille.
oupssss désolé je croyais lire le test de Devil May cry
c'est quoi cette manie de comparer tous les Beat Them All a God of War? c'est pas la seule et unique référence dans le genre
pour en revenir au jeu, j'ai tester la demo mais je me tâte toujours pour savoir si je vais l'acheter le finir au plus vite et le revendre d'occaz ou prendre le temps de l'explorer au complet
Je l'ai quand même pré commandé et je suis quand même content d'une chose la bande son semble terrible
Je suis content de voir que les points faibles du jeux aient été amélioré ou d'autres perfectionné, mais c'était surtout cette maîtrise narrative et cette ambiance unique que j'attendais, ce point la me faisais oublier tout les autres points négatifs ...
Bref de toute façon j'irais cherché mon exemplaire demain, merci pour ce test