Batman: Arkham Knight : Rocksteady conclut sa trilogie débutée avec Batman: Arkham Asylum. N'oubliez pas les clefs de la Batmobile.
N'y allons pas par quatre chemins : non, Rocksteady n'a pas menti. Oui, Batman: Arkham Knight est bel et bien la "meilleure simulation de Batman". Au top technologiquement et habillé d'une tenue flambant neuve, Batou n'a jamais été aussi fort et cela se ressent dans tous les compartiments qui font l'essence de la saga, exception faite des enquêtes, moins répandues. Sans trancher avec les origines (avec Origins par contre...), Arkham Knight fluidifie le gameplay en ajoutant de petits éléments çà et là. Reprendre la recette et l'agrémenter d'un peu de piment sans en changer le goût, voilà ce qui résumerait le mieux cette dernière aventure de Batman.
Batman: Arkham Knight n'est pas un immense défi.
À pied, le Caped Crusader doit composer avec de nouveaux types d'ennemis. Par exemple, certains méchants, symbolisés par un treillis blanc, peuvent soigner ceux qui sont tombés à terre. D'autres, à contrario, pilotent un drone pour nous repérer plus facilement lors des (nombreuses) phases d'infiltration. Fort heureusement, l'arsenal, fourni par ce bon vieux Lucius Fox, et la progression toujours basée sur des points d'expérience à récupérer pallient très bien ces dangers grandissants. Du côté des combats nécessitant l'art de contrer, il est parfois possible de réaliser trois attaques par intimidation, une vraie aubaine pour réduire les rangs en un clin d'œil. Toujours pour se faciliter la vie, l'utilisation d'armes ramassées et, surtout, les exécutions avec l'environnement, outre le fait qu'elles soient classes, font des ravages, même face aux adversaires très costauds.
Autre nouveauté, le dual-play fait intervenir des alliés de Batman (Nightwing, Catwoman et Robin) lors de certaines phases prédéterminées. S'en suivent alors des joutes en duo, en contrôlant les héros à tour de rôle en appuyant simplement sur une touche. Bien sûr, multiplier les combos donne accès à un finish avec l'allié en question. Offrant des sensations intéressantes induites des autres personnages à incarner, ces rares rixes sont plus récréatives qu'autre chose, la faute à un challenge très amoindri. À contrario, les missions annexes avec Azrael sont beaucoup plus ardues.
D'une manière générale, Batman: Arkham Knight n'est pas un immense défi, même en difficile. Pour ultime sortie, Batou s'est sans doute dit qu'il fallait être le plus puissant possible et, manette en mains, c'est plus que confirmé. Pour preuve, les boss se comptent sur les doigts d'une main (et encore), alors même que, sur le papier, le casting en comporte une foule. Un peu comme si Rocksteady avait voulu tout miser sur un autre cheval de bataille... Ah bah oui, il y a cette fameuse Batmobile.
Commenter 14 commentaires
et ui un pc ça sert à rien
Je pense que le test est fait sur la qualité intrinsèque du jeu (en mettant entre parenthèses le portage baclé), ton message est un petit peu hors de propos :-/
pour toi oui personnellement j’attends sa depuis l'annonce du second batman et la je me régal avec
cette overdose
Tu ne vas peut-être pas le croire, mais Saint_Pitch n'a pas rencontré de problèmes lors de son test.
Enfin en même temps le jeu sur pc son problème c'est surtout qu'il à été porté en mode PS2 avec des graphismes d'époque, même les avantages Nvidia sont bâclés. Pas mal ne rencontrent pas de soucis de perfs sauf les chutes FPS et le stuterring mais la qualité graphique du titre est loin d’être la et est pire que celle de PS4 qui est pas non plus magnifique mais normal pour cette gen. Et encore si ils avaient utilisé un nouveau moteur ça n'aurait été que meilleur pour tout les supports.