Assassin's Creed Unity : Ou il est foutu ?
Nous sortions d'un Assassin's Creed IV: Black Flag qui était moins un jeu d'Assassin qu'une épopée de pirate. Qu'en est-il d'Assassin's Creed Unity ? Eh bien, il se rapprocherait volontiers d'Assassin's Creed Brotherhood dans son approche, pour la simple et bonne raison qu'il se passe dans une seule et même ville, immense par son échelle, à défaut de l'être par sa taille face aux Caraïbes (logique). Passée cette donnée macro, le gameplay a subi quelques profonds changements dans certains domaines, quitte à abandonner quelques ingrédients qui le constituaient auparavant (exemple : faire appel à des courtisanes pour détourner l'attention). Néanmoins, force est de reconnaître que le feeling n'a pas changé d'un iota. La révolution attendra.
La prise en main globale manque toujours de permissivité.
Les combats sont sans conteste la composante qu'Ubisoft a le plus repensée. Jamais vraiment emballant dans les anciens opus, surtout comparativement aux Batman: Arkham (genre similaire), le système a subi une refonte, garantissant plus de souplesse et, surtout, plus de challenge et d'intérêt par la même occasion. En somme, il est fini le temps où vous pouviez décimer une armée entière, chaque soldat attendant son tour patiemment. Là, vous aurez bien du mal à vous défaire d'au minimum trois ou quatre d'entre eux à la fois. Car, sans un équipement puissant, Arno doit éviter les erreurs pour ne pas passer de vie à trépas en apprenant à parer au bon moment (quand la jauge de vie ennemie brille en jaune, ce qui n'est pas super pratique et accouche d'un souci de timing évident), surtout face aux gardes de plus en plus coriaces et qui n'hésitent pas à nous tirer dessus (il est passé où le gilet pare-balle humain ?). Paradoxalement, ce n'est pas leur intelligence - toujours un peu risible - qui rend les rixes moins faciles, mais les lourds dégâts qu'ils causent.
Il y a du mieux, mais ce n'est pas encore assez profond, la faute à un équipement qui facilite beaucoup la vie une fois en sa possession (après plusieurs heures). Pour rester du côté des menaces, s'échapper est désormais beaucoup moins compliqué - et fastidieux - qu'avant, via des fantômes qui indiquent votre dernière position en trompant les poursuivants. C'est un moyen intelligent d'équilibrer avec la difficulté revue à la hausse des joutes. Il faut dire aussi que l'aspect infiltration est - encore - un doux fantasme, Arno n'étant pas armé pour réellement se la jouer Sam Fisher ou Snake dans ses heures de gloire. Certains pourront toujours tenter cette approche, sauf que foncer n'a aucun vrai désavantage une fois le gameplay maîtrisé (exception faite des défis pour obtenir le 100 %).
Autrement, Ubisoft a appliqué quelques menues améliorations dans le Parkour. Les descentes contrôlées - aussi classes que les montées - sont désormais autorisées pour éviter de tomber - et mourir - bêtement. Néanmoins, la prise en main globale manque toujours de permissivité dans le sens où il arrive souvent de buter sur un élément de décors à cause de l'assistanat automatique lors des phases de plateforme (défaut récurrent). Par ailleurs, les développeurs ont donné une cure de fluidité à l'ensemble, avec toujours plus de mouvements, d'animations et de légèreté.
Commenter 45 commentaires
Ce sera donc mon 2eme Assassin's Creed
donc en 2014, on a enfin des combat vu dans un jeu de 2009...
Bref, heureusement que nintendo est la pour réveillé une fin d'année morose sur ps4 Xone
Autrement bon test, j'ai eu peur que certains sites mettent plus perso.. 17 ça suffit surtout que le présent n'avance pas^^'
Concernant le mode coop, je pense que je vais bien m'amuser!
Bon, il apparait donc un peu en dessous de ce j'attendais...
On va bien voir ce que je vais en penser sur ps4 demain ou après-demain...
Hâte de le tester par moi même comme même ^^
Je sens que je vais prendre beaucoup de plaisir à me promener dans les rues de Paris
Et si l'histoire et le gameplay tiennent la route, c'est du tout bon