Assassin's Creed Unity : Ou il est foutu ?
Témoin du meurtre de son père alors qu'il n'était qu'un enfant, Arno Dorian se retrouve en prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Attaché à la montre que lui a confiée son paternel, il va obtenir une chance de retrouver la rédemption en s'engageant dans la voie des Assassins. Mais, dehors, le peuple de Paris gronde à l'aube du XVIIIe siècle, prêt à se soulever contre une aristocratie en qui il n'a plus confiance. Dans ce tumulte, Arno Dorian doit se reconstruire et éviter de tomber dans la simple vengeance personnelle. Mais son impétuosité pourrait bel et bien lui jouer des tours.
Ubisoft affiche son goût pour la narration maladroite et les héros sans charisme.
Sans spoiler, le scénario d'Assassin's Creed Unity se situe dans la droite lignée des autres : inintéressant dans les grandes lignes. Une fois encore, Ubisoft affiche son goût pour la narration maladroite et les héros sans charisme. En résumant un peu, nous pourrions presque dire qu'Arno Dorian est un simple toutou perdu dans une histoire d'amour à la Roméo et Juliette. Il a beau être un peu rebelle dans l'âme, son sourire de jeune premier et ses réactions de bas étage le rendent assez insignifiant et lisse. À côté de ça, Ubisoft a plutôt bien intégré les grandes figures historiques (mention spéciale au Marquis de Sade) dans sa mythologie mêlant toujours Assassins et Templiers.
Assassin's Creed Unity était aussi l'occasion pour la firme française de démarrer un nouvel arc après le chapitre américain (Assassin's Creed III - Assassin's Creed IV: Black Flag - Assassin's Creed Rogue). Ce n'est pas faux : les profanes s'y retrouveront aisément. Néanmoins, les amoureux de la franchise continueront de pester pour le manque de réponse sur l'univers et sa métahistoire (ce qui se passe en dehors de l'Animus et son dérivé Helix, ndlr). Ici, la double intrigue est présente, mais elle se résume à de maigres conversations dans le présent, nanties de quelques références à Abstergo. Le Schmilblick n'avance pas. Une fâcheuse habitude.
C'est d'autant plus dommage, voire triste, qu'Ubisoft a su s'approprier l'Histoire pour narrer un semblant de la sienne. Et il est difficile de ne pas évoquer les failles temporelles, véritables tiroirs à sensations inédites et expériences jamais vues auparavant, à la limite de l'hallucinant (nous ne gâcherons pas la surprise). Elles permettent de se raccrocher à ce background mêlant technologie et mémoire, avec en toile de fond une entreprise tentaculaire qui bouleverse l'équilibre. Où s'arrêtera Ubisoft ? Nul ne le sait, pas même la firme a priori.
Commenter 45 commentaires
Ce sera donc mon 2eme Assassin's Creed
donc en 2014, on a enfin des combat vu dans un jeu de 2009...
Bref, heureusement que nintendo est la pour réveillé une fin d'année morose sur ps4 Xone
Autrement bon test, j'ai eu peur que certains sites mettent plus perso.. 17 ça suffit surtout que le présent n'avance pas^^'
Concernant le mode coop, je pense que je vais bien m'amuser!
Bon, il apparait donc un peu en dessous de ce j'attendais...
On va bien voir ce que je vais en penser sur ps4 demain ou après-demain...
Hâte de le tester par moi même comme même ^^
Je sens que je vais prendre beaucoup de plaisir à me promener dans les rues de Paris
Et si l'histoire et le gameplay tiennent la route, c'est du tout bon