Assassin's Creed II est annoncé depuis longtemps comme une réelle évolution du précédent volet. Disponible depuis le 19 novembre, il est temps de découvrir si le studio a réussi son pari.
Une nouvelle fois, nous pensions qu'Ubisoft Montréal avait tiré toutes ses cartouches à travers la multitude de vidéos, communiqués de presse et diverses promotions organisées. Pourtant, le scénario nous réserve des surprises auxquelles personnes n'aurait pu penser.
En effet, le studio semble avoir balayé toutes les bases du premier opus pour proposer une véritable aventure, construite et savamment menée de bout en bout. Précédemment, le joueur prenait le contrôle d'Altaïr, personnage inconnu il faut bien l'admettre, Maître Assassin déchu qui doit abattre neuf éminents personnages afin de retrouver son honneur et ses galons. Si ce scénario était agréable à suivre, bien que terriblement répétitif, nous n'avions pas le temps d'apprivoiser Altaïr, de le comprendre et l'apprécier à sa juste valeur.
Pour Assassin's Creed II, Ubisoft Montréal joue carte sur table et propose aux joueurs non pas d'incarner un maître assassin, mais de suivre l'évolution d'un jeune noble florentin dans sa quête initiatique pour le devenir, le tout sur fond de vengeance.
Sur une large période d'environ trois décennies (de 1476 à 1508), nous aurons l'occasion de constater l'évolution d'Ezio Auditore da Firenze, tant sur le plan physique que psychique. Il ne tue d'ailleurs pas parce qu'on le lui ordonne, il tue pour accomplir sa vengeance et lever le voile sur le complot mené par les Templiers. Ezio cherche des réponses et passe par tous les moyens envisageables pour les obtenir, ce qui mène le joueur à rencontrer des figures emblématiques de la renaissance telles que Leonard de Vinci, Laurent le Magnifique et bien d'autres.
Par ailleurs, si quelques petites libertés ont été prises avec l'Histoire, cela ne dénature en rien le plaisir de jeu, ces petites incohérences sans grande importance se retrouvent vite noyées dans les passionnantes péripéties du jeune assassin.
Cela laisse donc la place à un suspense très fort qui donne parfois du mal à lâcher la manette, tant le désir d'en savoir plus nous anime.
Finalement, le titre semble s'éloigner doucement de la linéarité du premier volet pour nous proposer une histoire dans le style d'un Grand Theft Auto : un scénario intelligent, très peu de temps morts, une intrigue cohérente et une conclusion inattendue qui ravira les fans de la série d'Ubisoft.
Commenter 8 commentaires
Merci pour ce magnifique test.
J'ai eu la chance de l'acheter 3 jours avant sa sortie, car je l'avais réservé dans un magasin..
En 6 jours je l'ai fini à 100%.. 40 heures de pur bonheur, et même quand on en a fini.. ben on en a pas encore assez
Le pire dans ce jeu : le sentiment frustrant de vouloir connaître la suite, une fois arrivés à la fin du jeu. On se rend compte qu'une partie de l'histoire ne commence seulement..
Chapeau bas pour Ubisoft de ce côté là
Ce test est très bien rédigé et complet, et pourtant il manquerait encore quelques pages pour tout raconter ( les glyphes, la "Vérité", les tombeaux, la Villa Auditore, les pages du Codex, la salle sous-terraine, les spécialités non précisées des combats.. ).
Jeu énorme en gros, avec une sacrée ambiance et des rapports à des faits historiques et personnalités qui créent ce sentiment que je n'arrive pas à décrire, que l'on ressent quand on se dit "Et si Hitler avait utilisé "..." pour arriver à ses fins ?"
A ceux qui ne l'ont pas encore acheté et qui hésitent : foncez !
au début mais bon
Je me languis la suite !!