TEST - Samsung GALAXY Note II : encore d'actualité en 2013 ?

Depuis plusieurs années, l'un des critères les plus prisés par les acheteurs de smartphones est la puissance, et cela bien souvent au détriment de l'optimisation. L'un des champions de l'optimisation est Apple. En effet, avec des produits performants, mais pas non plus des monstres de calculs, la firme arrive à une optimisation parfaite. Le désavantage restant un système d'exploitation très limité, voire fermé.

Pour Android, disposant d'une pléiade de constructeurs pouvant accueillir ce fameux OS, l'optimisation n'est pas aussi simple. Les composants diffèrent selon les modèles et c'est bien là le problème. Pour pallier cela, les constructeurs misent sur des paramètres surpuissants. Voyons donc comment Samsung se débrouille avec son GALAXY Note II.

Un duo plus que satisfaisant

Comme dit en page de présentation, cette phablette se voit dotée du couple Samsung Exynos 4412 / MALI 400MP. Certains d'entre nous reconnaîtront le duo qui a fait la force du GALAXY S III, sauf qu'ici les cadences ne sont pas les mêmes. En effet, là où l'Exynos du S III est cadencé à 1,4 GHz, celui du Note II est réglé à 1,6 GHz. La différence pourrait paraître minime, mais c'est suffisant pour permettre à votre appareil d'afficher une bonne fluidité sur un écran d'une aussi grande diagonale. Pendant nos tests, nous avons effectué plusieurs actions comme la lecture de vidéos, la navigation internet, le multitâche, les jeux vidéo et bien sûr divers benchmarks.

Les jeux, qu'ils soient gourmands ou non, tournent sans sourciller. Il est néanmoins possible de regretter le désavantage des composants signés Samsung à savoir que ces derniers, aussi puissants soient-ils, ne permettent pas à l'utilisateur de bénéficier de la plateforme Tegra Zone. Cette dernière offrant dans certains jeux des effets graphiques splendides est effectivement réservée, comme son nom l'indique, aux possesseurs de produits dont la puce graphique est marquée du sceau de NVIDIA (Tegra 2, Tegra 3 et bientôt Tegra 4). Il est possible d'utiliser le multitâche avec de nombreuses applications en mémoire sans que cela pose souci grâce à ses 2 Go de mémoire vive. Le tout n'est pas aussi fluide que sur un Nexus ⁴ par exemple, mais rappelons que sans surcouche constructeur et avec des composants plus récents, ce dernier a un léger avantage (puce graphique : Adreno 320). Voici un petit comparatif des deux puces en provenance du site ReviewResults :

Quoi qu'il en soit, avec cet écran magnifique de 5,5 pouces, les parties de jeux sont un réel régal pour les yeux. Pour donner un ordre d'idée, l'écran de la PSVita de Sony fait 5 pouces.

Et en ce qui concerne les benchmarks ? Dans un premier temps, voici une petite explication pour les non-initiés. Un benchmark est une application permettant de tester les capacités aussi bien du processeur que de la puce graphique de son appareil. Elle fait effectuer de multiples opérations, souvent avec de jolis affichages en 3D, afin de déterminer la performance des composants. Ici, nous pouvons constater que le Note II se défend très bien. Malgré le fait que son couple de calculateurs ne date pas d'hier (dans le monde des mobiles, 9 mois c'est presque une vie) les bons résultats sont au rendez-vous. Avec un score de 18 180 à Antutu et de 6 739 à Quadrant cette phablette n'a pas à rougir de ses concurrents. De plus, le test sur GeekBench 2, avec un résultat de 2 026, permet de devancer toute concurrence fruitière... Mais des images parlent mieux que des mots.

Une autonomie exceptionnelle 

C'est l'un des gros points forts de cet appareil et de sa batterie de 3100 mAh. Quand la majorité des smartphones n'arrive pas à finir la journée avec une utilisation que nous pourrions qualifier de « classique » ; à savoir quelques heures de communication, quelques jeux, une navigation internet de quelques dizaines de minutes et des SMS par-ci par-là ; le Note II lui tient presque deux journées entières. De quoi faire rêver les accros du chargeur… Il est l'un des seuls smartphones à atteindre cette autonomie avec une batterie fournie de base par le constructeur. Toutefois, cette dernière reste bien inférieure à celle des tablettes. Dans l'image que vous pourrez voir ci-dessous, le test est effectué sur 37 heures et 38 minutes. L'écran est bien évidemment la plus grande source de dépense énergétique. S'ensuivent l'OS, le mode veille et les fonctions réseau, et enfin les diverses applications utilisées.

Mais où est la mémoire ? 

L'un des gros avantages de la marque coréenne est de faire partie du cercle des constructeurs qui intègrent à leurs smartphones une extension micro-SD. Et heureusement que cette phablette à cet avantage. Alors que Samsung annonçait son téléphone en modèle 16 Go, 32 Go et 64 Go, seule la capacité la plus réduite fit son apparition, en tout cas en France. Alors certes, 16 Go c'est suffisant pour certains, mais en considérant que l'OS consomme déjà près de 5 Go de mémoire, la place se voit vite réduite entre jeux, applications, photos, vidéo, etc. Heureusement, cet emplacement magique (micro-SD) est bel et bien présent et il permettra d'augmenter sa mémoire jusqu'à 64 Go. Les aficionados du stockage en tout genre seront donc ravis et préfèreront peut-être rajouter une carte mémoire à 50 € (pour la version 64 Go) plutôt que de rajouter environ 200 € pour avoir un GALAXY Note II 64 Go. Il ne faut également pas oublier les différents moyens de stockage dans le cloud permettant encore d'augmenter sa capacité de stockage, à condition bien sûr d'avoir une connexion.