Est-ce un smartphone ? Est-ce une tablette ? Non, c’est super-phablette.
Un design déjà vu en 2012 ?
Au revoir le design brique noir, bonjour S3-Style. En effet, si le Note premier du nom pouvait sembler austère et carré, son descendant laisse cet aspect au placard et passe à une ligne aux rebords amincis et aux coins arrondis. Certains l'auront reconnu, c'est bien le physique du GALAXY S III que la marque coréenne aura voulu rappeler. Sorti quelques mois auparavant, le S III est considéré comme le haut de gamme de la marque (jusqu'à la sortie d'un possible GALAXY S IV). Plus haute, mais plus fine et moins large, cette nouvelle phablette a un air épuré et cela se ressent lorsque nous mettons les deux générations l'une à côté de l'autre.
Niveau ergonomie, les boutons sont placés de façon à pouvoir les atteindre si vous ne tenez votre appareil que d'une main. Samsung reste fidèle, à l'instar d'Apple, à son bouton Home. Celui-ci apporte l'accès au multitâche en restant appuyé quelques secondes. Une brève pression nous sort de l'application ou nous ramène à la page que nous avons définie comme page principale. Et une double tape lance la fonction S-Voice propre à la société asiatique. Si cette dernière n'est pas un modèle de perfection, surtout dans la langue de Molière, elle n'en reste pas moins quelque peu améliorée depuis sa première version, et heureusement nous direz-vous. Tout comme son prédécesseur, le stylet s'introduit par le bas du smartphone.
Globalement, certains y verront le côté « cheap » du GALAXY S III qu'ils ont tant détesté, et d'autres l'avantage de la légèreté et de l'absence de rayures prononcées comme sur un smartphone possédant une face arrière en verre.
Écran : une résolution suffisante
Comme à son habitude, le constructeur coréen a implémenté dans son appareil un écran AMOLED, plus précisément SUPER AMOLED HD. Si le Note premier du nom possédait une résolution plus élevée que son petit frère (1280 x 800 contre 1280 x 720), il n'en reste pas moins que la qualité du Note II est supérieure. Comment cela est-il possible ?
Il faut savoir tout d'abord que l'écran du Note avait une technologie dite « Pentile » avec un système de sous-pixels RGBG (rouge/vert/bleu/vert), qui sont les couleurs primaires utilisées. Un pixel est composé soit d'un sous-pixel vert et d'un rouge, soit d'un bleu et d'un vert. Comme vous pourrez le voir sur l'image ci-dessous de l'écran de ce dernier, les sous-pixels bleus ne sont pas beaucoup plus gros que les rouges et légèrement plus larges que les verts. Or, dans la technologie AMOLED, le problème majeur est que les sous-pixels bleus sont moins influents que les autres. Il faut donc qu'ils soient plus gros que les autres afin de compenser cette perte.
Samsung a ici trouvé une « parade » en les disposant d'une manière différente. Comme vous pourrez le voir sur la deuxième image ci-dessous, sur le Note II les sous-pixels sont disposés de façon à avoir une dominante bleue. Ici, un pixel est composé d'un sous-pixel bleu, d'un vert et d'un rouge. Le résultat final est que malgré la plus faible résolution, ce nouvel écran obtient une densité de sous-pixels plus importante et donc une meilleure qualité d'image, notamment au niveau du rendu des couleurs.
Galaxy Note (source : ici) Galaxy Note 2
Galaxy Note (source : ici) Galaxy Note 2
2011 et 2012 ont été les années qui ont permis la généralisation de la HD 720p pour les écrans de smartphones. 2013 s'annonce comme l'année de Full HD, à savoir le 1080p. Mais le GALAXY Note II sorti en septembre 2012 tiendra-t-il la distance avec ses futurs concurrents qui se verront dotés d'écrans 1080p ? De plus, la concurrence offrant des écrans 720p pour des formats plus petits, comme le Nexus 4 et ses 320 PPP (Pixels par Pouce), pourrait avoir raison du Note II et de sa densité de 265 ppp « malgré » leur plus petite taille.
L'affichage est beau, très beau même. Les images et la vidéo installées de base sont là pour enjoliver le tout et montrer de quoi l'appareil est capable. Les couleurs chaudes et quelque peu saturées propres aux écrans AMOLED de la marque permettent également de nous en mettre plein les yeux. Malgré tout, les couleurs de cette deuxième version de la phablette coréenne s'approchent encore de la réalité. Il est vrai que les écrans IPS, comme ceux produits par LG, procurent un rendu plus réaliste et beaucoup prendront ce parti. Néanmoins, les écrans de Samsung ne sont pas en reste et s'améliorent de mois en mois. Il faut également préciser que la surcouche prénommée TouchWizz, sur laquelle nous reviendrons plus amplement plus tard, permet de configurer différents modes d'écran : Dynamique, Standard, Naturel et Vidéo.
Cela peut s'avérer très pratique selon la situation dans laquelle nous nous trouvons. Cela peut également permettre aux personnes n'appréciant pas les couleurs chaudes ou surchargées d'avoir un rendu moins flashy. Côté rétro-éclairage, ce Note II ne fait pas aussi bien que son grand frère avec une luminosité maximum de 253 cd/m². L'un des avantages est l'auto-régulation (même en ayant décoché le réglage auto dans les paramètres) de cette dernière par l'appareil. En effet, lorsque le smartphone affiche des couleurs violentes pour l’œil, et la batterie, telles que du blanc ou toute autre couleur claire, la phablette va d'elle-même baisser le rétro-éclairage.
Aujourd'hui dépassé techniquement par la concurrence, l'écran ne peine pas et offre un rendu très agréable qui ne démérite pas.
Le multimédia à son apogée
Pour toutes les raisons citées précédemment, le multimédia est ici un vrai plaisir. Un écran réglable selon les envies, les utilisations et d'une qualité quasi irréprochable. La qualité des vidéos sur YouTube est vraiment bonne. Les codecs audio et vidéo sont assez nombreux et permettent d'écouter ou de regarder presque n'importe quel fichier. Attention toutefois avec certaines incompatibilités qui feront que vous aurez l'image, mais pas le son (pour le format MKV en particulier), mais un lecteur type VLC peut facilement résoudre le problème. Le couple CPU/GPU permet également de limiter les lags et autres dérangements du genre.
Un point important pour profiter de ce côté multimédia : le hautparleur. Ce dernier, s'il n'a pas une clarté excellente, n'en reste pas moins l'un des meilleurs et des plus puissants que nous ayons pu tester ces derniers temps. L'appareil dispose d'une bonne bande sonore et d'un panel de graduation satisfaisant avec 15 niveaux.
Pour plus d'informations sur le côté purement multimédia du Note II, veuillez vous référer à la page 4 de ce test, où se trouvent plus de précisions sur TouchWizz.
Commenter 2 commentaires
On peut lire le raccourci pour la capture d'écran mais pas pour la prise de note rapide (deux "clics" avec le bouton appuyé), ni la création de raccourcis personalisés (les commandes rapides) accessibles avec un glissé vers le haut + bouton appuyé.
Il manque aussi une vraie partie sur l'application S-Note qui est quand même THE application pour un Galaxy... Note...
Il manque aussi un mot sur les pages contextuelles dans la partie Touchwiz.