GC 2013 - PREVIEW - Out There : nos premières impressions

Cette année, la France est pays partenaire de la gamescom 2013. À cet honneur, les développeurs aux couleurs bleu, blanc, rouge se voient dotés d'une mention "Le Game", une référence ouverte à l'univers geek et aux célèbres memes qui pullulent sur des sites comme 4chan ou 9gag. Faisant claironner le coq qui sommeille en nous, nous sommes allés voir le stand de Mi-Clos, (fondé par Michael Peiffert et rejoint pour l'occasion par FibreTigre) qui présente cette année Out There, un rogue-like pacifiste d'exploration/aventure/stratégie (rien que ça) qui fourmille d'idées originales.

Le titre prend place au XXII^e siècle, alors que l'Homme (encore lui) a épuisé jusqu'à la moelle les ressources de notre bonne vieille planète bleue. Pas de panique, il y en a d'autres à exploiter ! Notre héros se réveille d'une cryogénie malencontreusement trop longue (dire qu'il s'agit là d'une idée réchauffée ne serait qu'un jeu de mot de mauvais goût), seul dans son vaisseau, à la dérive loin de son système solaire natal, sans aucune idée de l'endroit précis où il se trouve. Pour seul indice, ce qui semble être le plan d'une galaxie imprégné dans son esprit... est-ce la nôtre ? À choisir entre deux maux, s'y rendre est toujours mieux que de dériver éternellement dans les limbes noires de l'espace, mais il faudra trouver les ressources nécessaires pour y parvenir. Le pitch est placé.

Le gameplay d'Out There se divise en trois écrans principaux : l'écran de la galaxie, avec les différents systèmes solaires à traverser pour arriver à destination, l'écran des systèmes solaires, où chaque planète devient un véritable nid salutaire de ressources et la gestion du vaisseau, montrant les ressources déjà collectées et les technologies acquises. Trois variables sont à prendre en compte : le carburant, l'oxygène et l'état de la coque. Chaque action coûtera quelques points de chacune d'elles. La prudence est donc de rigueur, d'autant que si l'une d'elles arrive à zéro, c'est le Game Over, et comme un vrai périple dans les étoiles, "toute mort est définitive".

Heureusement, chaque nouvelle planète représente l'occasion de faire le plein à grand renfort de foreuse. Attention à ne pas vous aventurer trop profondément cependant, il serait bête de briser l'outil essentiel à votre survie. Les différents mondes explorables se divisent en trois catégories (aucun ne creuse ni ne tient de pistolet chargé) : les astres rocheux où trouver des minéraux à profusion, les gazeux, l'idéal pour se recharger en oxygène, et les "jardins" abritant la vie.