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GC 2013 - PREVIEW - Enemy Front : nos premières impressions

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À la guerre comme à la guerre ?

Guerre et jeux vidéo ont toujours fait bon ménage et il n’y a qu’à demander à Activision, éditeur de Call of Duty, pour s’en assurer. Développé sous l’égide de CI Games, Enemy Front, pour sa part, ne devrait pas boxer dans la même catégorie que la franchise susnommée. Pour autant, cela ne veut pas dire que ce FPS n’aura pas son mot à dire lors de son lancement prévu on-ne-sait-quand. Quoi qu’il en soit, après être tombé aux oubliettes suite à son annonce en 2011, il a bien changé et fait le voyage jusqu’à Cologne pour faire montre de ses arguments. Dans un genre où la concurrence est dure, il vaut mieux en avoir des solides…

enemy_front_screenshot_18112011_002Croyez-le ou non, nous ne jouerons pas un soldat dans Enemy Front, mais bel et bien un journaliste empêtré dans la Résistance en pleine Seconde Guerre Mondiale. Pour autant, ce héros est loin d’être inoffensif, comme en témoigne la présentation à laquelle nous avons eu droit, découpée en deux séquences bien distinctes, correspondant aux différentes approches de gameplay possibles. Ainsi, dans la mission en question, il s’agissait de récolter des informations sur une prénommée Joséphine, au sein d’une petite maisonnette en pleine Franche-Comté (cocorico !). Bien évidemment, les Nazis avaient investi les lieux, forçant alors à agir dans l’ombre… ou pas.

Vous l’aurez compris, Enemy Front nous balance dans une carte semi-ouverte, histoire que nous choisissions la manière de remplir les différents objectifs. C’est sans doute un paradoxe, étant donné qu’un journaliste n’est pas censé agir à découvert… Vous pouvez très bien vous la jouer gros bourrin en tuant les nombreuses patrouilles ennemis ou, a contrario, opter pour des déplacements lents et silencieux, en prenant bien soin d’observer tout ce qui vous entoure. A ce titre, nous disposons d’une paire de jumelles permettant de marquer les militaires. Une aide précieuse pour savoir où aller et, surtout, comment y aller.

enemy_front_head_vignette_18112011_002Graphiquement, à l’instar de Sniper: Ghost Warrior 2, le FPS de CI Games profite du CryEngine 3 pour offrir un rendu technique plutôt chatoyant. Sans atteindre la qualité d’un Crysis 3 (bugs et tearing au rapport), Enemy Front propose des graphismes jolis, mettant en exergue les beaux paysages français (pour autant, la France ne sera pas le seul territoire traversé). Le tout est parachevé par quelques interactions avec les décors, dans le sillage de sol friable pouvant s’effondrer dans les habitations. Et c’est tant mieux, étant donné que l’idée est de se servir de l’environnement à son avantage (utiliser certains éléments pour détourner l’attention, entre autres).

Au final, même s'il est loin d'être révolutionnaire (encore un paradoxe...), Enemy Front est beaucoup plus prometteur qu’un Sniper: Ghost Warrior et pourrait s’apparenter à une sympathique alternative en cas d’overdose de Call of Duty ou Battlefied. Du reste, il conviendra de confirmer ces impressions visuelles par d’autres, manette en main cette fois, et voir si la balance action/infiltration est suffisamment équilibrée pour ne pas tomber dans le simple running-frag. Pour un journaliste, ce n’est pas vraiment le sujet…

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