Rencontre du troisième type.
Après nous être essayé à la version PC à l'E3 2013, nous avons pu mettre nos paluches sur la version PS4 de Battlefield 4. Et que personne ne vienne nous dire "oui, mais dans les salons, ce sont toujours des versions PC adaptées aux manettes Sony", car vous auriez tort. Pour preuve, après quelques minutes de jeu, la console a véritablement planté, avec un message d'erreur affiché à l'écran et un retour au menu. Les développeurs présents derrière nous ont rapidement relancé le jeu, mais le problème semblait assez profond sur cet appareil, étant donné qu'à partir de ce moment, nous n'avions plus d'animation de rechargement, et que l'arme restait toujours à mi-hauteur... même en étant baissés. Mais passons sur ces soucis techniques, qui espérons-le seront corrigés avant le lancement du jeu sur next-gen, pour nous concentrer sur le niveau auquel nous avons pu jouer jusqu'à l'incident.
Si le mode Obliteration, qui consiste à faire exploser le plus vite trois bombes dans le camp adverse, était jouable sur le stand public (avec ses innombrables heures de queue, ndlr), nous avons pu nous essayer de nouveau à Conquest sur une nouvelle carte, Paracel Storm. Point de véhicules maritimes, aériens ou même terrestres - qui seront probablement présents dans d'autres modes -, ni même de changement de décor, ici, seul le combat rapproché compte. Dans ce petit décor parfaitement agencé, c'est uniquement le talent des joueurs qui pourra faire la différence. Nous y découvrons ainsi une île isolée, occupée par quelques carcasses et conteneurs, et dominée par quelques bâtiments défrichés qui permettent de faire varier l'action. Que dire de plus à part que la nervosité est bien là, l'action permanente aussi, en somme une belle démonstration prouvant que le projet n'est pas uniquement tourné vers les combats tactiques sur des cartes immenses.
Quant aux graphismes de cette version PS4, il faut le dire : ils sont moins bons que sur PC, notamment en raison d'un aliasing parfois perceptible, ce qui n'était pas le cas sur la version de démonstration dont nous avions pu profiter à l'E3. Ne crachons pas, en revanche, dans la soupe, si la claque est moins forte que sur ordinateur personnel, l'évolution par rapport au précédent volet sur consoles actuelles est très nette, notamment grâce à des décors très animés. L'île est, en effet, dynamisée par une forte pluie, des vents forts qui font plier les arbres exotiques et surtout des coups de tonnerre qui laissent penser qu'une explosion vient de retentir. Cela apporte une immersion totale et une tension permanente, qui ne pourront que ravir les amoureux de cette série, qui risque de connaître encore un épisode mémorable.