DOSSIER - Halloween : 31 jeux d’horreur pour frissonner (et s’amuser)

• Forbidden Siren (SCE Japan, 2003) :

Qui de mieux que le directeur de Silent Hill pour créer une nouvelle licence de jeux d’horreur ? Avec Forbidden Siren, Keiichiro Toyama a puisé dans la culture japonaise et a donné naissance aux Shibitos, des morts-vivants plutôt intelligents qui hantent le village de Hanuda une fois la sirène entendue. Outre son ambiance glauque à souhait, Forbidden Siren vaut surtout le coup d’œil pour sa narration décousue et non linéaire, ses multiples personnages jouables et surtout pour la Vision qui offre le don d’ubiquité au joueur. Il est en effet possible, d’une simple pression de touche, de voir au travers des yeux d’un autre protagoniste pour évaluer la situation avant de se lancer, voire même de dénicher des indices pour résoudre des énigmes tordues.

• Dead Space (Visceral Games, 2008) :

S’il est difficile d’innover dans le genre de l’horreur, le premier Dead Space a quand même réussi à donner des sueurs froides aux plus aguerris. Pour cela, rien de mieux qu’une interface qui ne met pas en pause l’action, des munitions propres à chaque arme, une ambiance sonore dynamique et un scénario très énigmatique, mais bien ficelé, et surtout des ennemis mutants qui s’amusent à se cacher dans les moindres recoins de l’USG Hishimura. Sauf qu’ici, les Nécromorphes ne meurent pas d’une simple balle dans la tête, il faut prendre soin de découper leurs membres pour les arrêter. Merci le Cutter Plasma !

• Amnesia: The Dark Descent (Frictionnal Games, 2010, PC, PlayStation 4) :

Se réveillant totalement amnésique (d'où le titre) dans un château, Daniel doit trouver des notes pour retrouver la mémoire tout en échappant à une terrifiante créature humanoïde. Suite spirituelle des Penumbra, le jeu à la première personne se veut très simpliste, mais diablement efficace. Pas d’ATH, des informations très maigres sur le but du jeu et surtout, un gameplay qui demande de déplacer sa souris pour interagir avec les objets. Dès lors, chaque ouverture de porte est une épreuve psychologique, d’autant plus que Daniel peut perdre sa santé mentale s’il sent le danger trop proche, le joueur perdant alors le contrôle du personnage. Amnesia: The Dark Descent a surtout marqué le genre avec des centaines de let’s play sur YouTube depuis sa sortie.

• Resident Evil 4 (Capcom, 2005, PC, Wii, PS2, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, iOS) :

Quoi qu’en pensent beaucoup de joueurs, Resident Evil 4 a été un sacré chamboulement dans le monde du survival-horror. Exit la caméra fixe, les couloirs trop petits et de rares zombies dans les angles, le jeu de Capcom s’est ici orienté vers l’action. La vue est désormais à la troisième personne et Léon Kennedy affronte des hordes de zombies, certains étant même équipés de tronçonneuse, bonjour l’ambiance ! Cependant, avec sa nécessité de gérer ses munitions et herbes de soin, et surtout les déplacements rigides, le titre a su proposer des séquences particulièrement stressantes. Avoir un gros fusil n’assure pas la survie dans un monde envahi par le Virus T.

• Silent Hill 2 (Konami, 2001, PC, PS2, PS3, Xbox, Xbox 360)

Populaire représentant du genre survival-horror aux côtés des Resident Evil et Alone in the Dark, Silent Hill a su s’imposer dès le premier épisode avec son ambiance oppressante, ses créatures décharnées et ses énigmes intelligentes. Pourtant, alors que le premier volet proposait un scénario un peu tordu et faisant la part belle à l’occultisme, Silent Hill 2 a su innover en plongeant le héros, James Sunderland, dans une quête très spirituelle pour retrouver sa femme, qui l’attend à Silent Hill. L’ambiance reste toujours aussi glauque, les ennemis sont toujours aussi effrayants, mais l’histoire amène James à se lancer dans une introspection à la conclusion aussi terrifiante qu’émouvante. Un pilier de la saga et du survival-horror en général.