DOSSIER - Halloween : 31 jeux d’horreur pour frissonner (et s’amuser)

• Dead by Daylight (Behavior Interactive, 2016, PC) :

S’il y a bien un jeu à retenir cette année sur PC dans la catégorie du survival-horror, c’est bien le titre de Behavior Interactive, qui s’est rapidement hissé en tête des ventes sur Steam à sa sortie. Si le gameplay multijoueur asymétrique se popularise de plus en plus, Dead by Daylight a su le peaufiner et l’emballer dans une ambiance des plus stressantes. Pourtant, le principe est simple et s’inspire des slasher au cinéma : un joueur incarne un tueur en série à la barre de vie bien remplie, tandis que quatre autres joueurs contrôlent de jeunes adultes devant échapper à la mort.

• Kholat (IMGN.PRO, 2015, PC, PlayStation 4) :

Quoi de mieux qu’une histoire vraie pour rajouter encore plus de tension à un jeu ? C’est le cas de Kholat, qui propose aux joueurs d’explorer le col Dyatlov, une zone au nord de l’Oural où neuf randonneurs russes ont perdu la vie une nuit de février 1959. Le titre d’IMGN.PRO permet de mener l’enquête dans cette région glaciale et sinistre, où le mystère s'épaissit au fur et à mesure de la progression du joueur. En plus, c’est narré par Sean Bean, le célèbre acteur anglais (Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones, Silent Hill, etc).

• Layers of Fear (Bloober Team, 2016, PC) :

Si les jeux d’horreur pullulent sur Steam, celui de Bloober Team a tout de même de quoi retenir l’attention. Les développeurs de Brawl ont en effet pondu avec Layers of Fear un survival psychologique qui s’amuse à casser tous les codes du genre, vus et revus dans des dizaines de titres, pour instaurer une ambiance inquiétante, mais surtout intrigante. Lâché dans un somptueux manoir victorien du XIXe siècle, le joueur doit découvrir le monde qui l’entoure en explorant les couloirs, mais aussi en prêtant une attention toute particulière aux tableaux, dont la plupart sont des œuvres réelles, afin de comprendre le scénario.

• We Happy Few (Compulsion Games, 2016, PC et Xbox One en Accès Anticipé) :

Le dernier jeu de Compulsion (Contrast) n’est pas réellement un survival-horror à proprement parler, mais grâce à son ambiance malsaine et son approche de la survie façon rogue-like, We Happy Few a de quoi satisfaire les amateurs de titres glauques. Se déroulant dans une Angleterre dystopique des années 60, le jeu dépeint une société droguée à la Joy, une substance qui cache tous les malheurs du monde tant qu’elle est prise régulièrement. Avec ses décors générés de manière procédurale et son côté die and retry, We Happy Few sait donner des sueurs froides aux plus téméraires.

• Resident Evil Zero HD Remaster (Capcom, 2016, PC, PS4, PS3, Xbone One, Xbox 360) :

La saga Resident Evil continue d’attirer des milliers de joueurs régulièrement, mais devant les derniers opus clairement orientés vers l’action, certains préfèrent retourner aux sources, quitte à passer par des jeux remastérisés. Ce fut le cas avec Resident Evil Zero HD Remaster, une remastérisation de RE0, opus sorti sur Wii et qui était déjà une version améliorée d’un titre GameCube. Ici, le joueur incarne soit Rebecca Chambers soit Billy Cohen, avec la possibilité de changer de personnage à tout moment. Le jeu conserve tout de même les mécanismes de base de la série et permet surtout d’en savoir un peu plus sur Umbrella Corporation et l’origine du Virus T.