The Last of Us : Un nouveau duo est né.
A contrario, les flashforwards sont plus classiques et sont directement issus de tout le travail de game design de The Last of Us (craft, infiltration, survie), à ceci près que Naughty Dog a ajouté un peu d’inédit à ce que nous connaissions déjà. La tête de proue de l’originalité est sans conteste les - rares - rixes où humains ennemis et infectés se retrouvent ensemble et, par conséquent, s’affrontent. Grâce à cela, il est plus facile pour Ellie de se faufiler. De nature moins résistante que Joel, il convient de faire de la prudence son meilleur allié. Pour le reste, nous avons droit à la même expérience que précédemment, soit ce savant mélange de plusieurs catégories qui s’entremêlent, ne se quittent jamais et se nourrissent de l’histoire.
Left Behind est une réussite pleine, car elle juxtapose judicieusement deux époques liant un même personnage.
Pour toutes ces raisons, Left Behind est une réussite pleine, car elle juxtapose judicieusement deux époques liant un même personnage. De cette manière, Naughty Dog va encore plus loin dans la psychologie de son casting haut en couleur, sans oublier de proposer toujours un récit noir de chez noir. Un récit dans lequel les joies ne sont que rêves éphémères et les promesses aussi nécessaires que futiles. Car la réalité, celle qui entoure, qui étreint et qui enlève sans jamais donner, est présente dans chaque cadavre, chaque pierre manquante d’un bâtiment, chaque poussière, qu'elle soit organique ou non, chaque son. Sans surprise, le tout est porté par un habillage technique toujours aussi solide, entre un moteur chiadé qui a fait ses preuves (malgré les rares chutes de framerate) et des musiques entraînantes et en totale adéquation avec les sujets abordés défilant à l'écran.
Pour autant, il y a quand même une sacrée ombre dans ce tableau jusqu’alors plutôt très reluisant : la durée de vie. En un peu plus de deux heures, vous aurez terminé d’accompagner Ellie dans son apprentissage des monstruosités qu’elle doit et devra affronter. Bien sûr, il y a quatre modes de difficulté présents - avec chacun leur dose de challenge - et une poignée de collectibles à récupérer pour ne rien louper. Vu la qualité scénaristique, ce ne sera jamais assez. Vu le prix non plus d’ailleurs. Comme nous l’avions évoqué plus haut, la réalité finit toujours par rattraper. Et il n’y a plus que les songes pour continuer d’espérer…
Commenter 18 commentaires
J'espérai pas loin du double qd même pour ce prix là et après tout ce temps à patienter...
J'vais être faible et sans doute me ruer dessus pour éviter d'ajouter la frustration au palmarès, mais la déception et l'impression de me faire enfler vont qd même être là lorsqu'il va être temps de passer à la douloureuse
J'espère au moins qu'une fois dedans, la qualité du DLC me fera passer la pilule...
Lyan53 n’a pas tort le prix et abuser pour la durée du DLC, mais je ne regrette pas mon achat c’est de la qualité, ce que je trouve dommage c’est que l’histoire de TLOU il y’a de la matière il pouvait nous concocter d’autre DLC, mais un seul O_o
C'est pas parce que tout le monde fait n'importe quoi avec les DLC que Naughty Dog doit s'y mettre. TLOU est selon moi le meilleur jeu de cette gen de consoles et je vais dévorer ce DLC, mais 15€ c'est quand même abusé. 8€ ça me semblerait déjà plus honnête.
non
on a aussi le droit d'avoir les yeux ouverts et de critiquer
15 euros c'est cher pour un tel DLC, peu importe ce que propose la concurrence
cette politique de DLC et de jeux en kit commence à faire perdre la notion de l'argent au grand public
Cherche l'erreur.