TEST - The Amazing Spider-Man : amazing ou pas ?

Dès les premières minutes de The Amazing Spider-Man, il y a un constat qui saute aux yeux : Spider-Man, fidèle à sa réputation, est aussi agile et que rapide. Manette en mains, un léger temps d’adaptation est de mise avant de maîtriser l’adolescent sous cocaïne. Une fois cette étape réalisée, le plaisir est là, et Beenox s’est employé pour livrer un jeu d’action pêchu et rythmé. Pour ce faire, le studio s'est grandement inspiré de Batman: Arkham City, la crème de la crème dans le genre. Comme dans le titre de Rocksteady, The Amazing Spider-Man mélange rixes au corps à corps façon beat them all, où le timing prévaut pour l'enchaînement de combos peu nombreux (exemple : le sixième sens de Spider-Man nous alerte pour déclencher l’esquive) avec du gameplay très orienté infiltration (en profitant notamment de cette faculté de pouvoir grimper sur toutes les surfaces, plafonds compris).

Grandement inspiré de Batman: Arkham City.

Cependant, foncer dans le tas sera toujours l’option gagnante, quelle que soit la difficulté choisie. Pour pallier l’absence de gadgets, Spider-Man peut faire appel au web-rush, une aptitude inédite lui permettant de ralentir le temps et de se concentrer sur un point précis du décor, ennemi ou objet, pour foncer dessus à vitesse grand V. Cela permet de se débarrasser des assaillants plus rapidement, de mieux gérer les quelques phases de plateforme, ou d’échapper à une situation devenue dramatique. L’utilisation – à souhait – de ce pouvoir est fortement recommandée, voire incontournable dans une poignée de cas, la seule limite étant les points à cibler.

Au fur et à mesure que les heures passent, Spider-Man gagne de l’expérience pour débloquer de nouvelles compétences ou en améliorer d’autres (elles facilitent la progression, mais ne sont pas forcément si indispensables que cela). Elle s’obtient en remplissant les objectifs des différentes missions, à chaque fois que vous vous débarrassez d’un vilain, ou en ramassant des objets. Malheureusement, force est de constater qu’il est difficile d’appréhender l’évolution du personnage, étant donné qu’il est déjà très puissant à la base, et qu’il n’y a aucune amélioration à attendre d’une barre de vie : il n'y en a pas. Pour symboliser les dégâts reçus, l'écran se brouille, jusqu’à ce que mort s’ensuive.