TEST - Xenoblade Chronicles X : le nouveau maître du J-RPG est arrivé

Il n'y a pas photo, Xenoblade Chronicles X est beau, très beau, sublime, magnifique, éblouissant, etc. Attention ! Si nous nous arrêtons sur les détails de chaque élément dissocié aux autres, ce n'est pas la joie. Les textures ne sont pas forcément belles et il est vrai que l'aliasing peut faire mal aux yeux au début, car c'est la première chose que nous remarquons. Mais Monolith Soft sait comment nous surprendre et a compris comment rendre un jeu agréable à regarder sans avoir les meilleurs graphismes au monde. Face à de tels environnements, nous ne pouvons qu'être éblouis par Mira. Et il faut surtout savoir qu'il n'y a aucun temps de chargement entre les zones. Les seules fois où un chargement s'effectue, c'est en démarrant le jeu et en se téléportant, et le temps d'attente n'est pas long. De plus, sur une cinquantaine d'heures de jeu, nous n'avons croisé aucun bug. Les repères découverts permettent de se déplacer instantanément à partir de la carte du monde. Celle-ci est découpée en plusieurs hexagones qui sont voilés à la base. Lors de nos excursions, nous devons installer des sondes à certains endroits précis, permettant de révéler les hexagones assombris. Petit bémol, même si une minicarte est affichée sur l'écran principal, la carte entière n'est disponible que sur l'écran tactile du Gamepad. Ceux qui ont envie de jouer avec une manette pro seront obligés d'avoir le Gamepad à portée de vue (et de main). Le deuxième problème vient du fait que si nous voulons jouer avec l'affichage principal sur le Gamepad (car oui c'est possible même si nous vous le déconseillons, car toute la splendeur de Mira serait gâchée), il faut constamment repasser en mode "normal" pour afficher la carte et donc nous ne pouvons plus voir l'écran principal pendant ce temps...

Les musiques à l'extérieur de la ville donnent envie d'explorer encore et toujours Mira.

Il existe cinq grandes zones uniques avec des paysages très diversifiés et à couper le souffle. Tout est gigantesque et Monolith Soft a fait fort concernant les zones explorables. C'est simple, tout ce que nous pouvons voir est accessible (sauf les autres planètes, cela va de soi). Certaines zones le sont à pied, d'autres via notre Skell. Il n'y a pas un endroit qui est bloqué par un quelconque mur invisible. Seuls les monstres peuvent être une source de blocage pour une zone accessible plus tard dans l'aventure, et encore, il est souvent possible de les contourner avec un peu de jugeote. De plus la prise en main de notre avatar est tellement fluide (surtout parce qu'il est possible de sprinter et sauter très haut) que c'est un vrai plaisir de visiter Mira. Nous pouvons passer des heures à explorer en n'effectuant aucun combat sans pour autant être lassés.

Les périodes jour/nuit et la météo sont aussi présentes dans cet opus. Si cela existait déjà dans le précédent opus et permettait surtout de trouver des monstres qui n'étaient disponibles que par un temps précis, cette mécanique a été améliorée dans Xenoblade Chronicles X. Concernant les périodes, il n'est pas possible de changer l'heure n'importe où. Il faut trouver certains points marqués d'une horloge sur la mini-carte pour pouvoir la régler comme bon nous semble. La météo par contre n'apporte pas seulement un sentiment de vie et de naturel sur Mira, elle agit directement sur notre équipe en réduisant ou en augmentant certaines statistiques. Par exemple, la pluie réduit notre précision avec les armes à distance, ou l'orage augmente les dégâts de foudre de notre groupe comme des ennemis. Il y a un large panel d'effets météo et certains peuvent nous surprendre pendant les batailles.

Et maintenant, que dire de la bande-son si ce n'est qu'elle titille la perfection ? Toutes les musiques sont de bonne qualité et sont appropriées à la situation. Les mélopées à l'extérieur de la ville donnent envie d'explorer encore et toujours Mira. Tout comme Xenoblade Chronicles, elles diffèrent selon qu'il fasse jour ou nuit. De jour, elles sont plus agressives, avec plus de pêche, tandis que la nuit elles deviennent un peu plus douces. Les musiques de combat sont entraînantes et sont en corrélation avec le type d'ennemi. Même la musique de l'écran titre est fabuleuse. Seul le choix de quelques morceaux de rap peut paraître étrange, mais elles s'imbriquent parfaitement avec l'univers. La bande-son ne comporte pas que des musiques, les bruitages sont tout aussi excellents. Malgré les musiques constantes, nous pouvons distinguer clairement les divers bruits de la nature, que ce soit la faune sauvage ou le cours d'eau qui coule. Malgré une absence des doublages originaux en japonais, ceux en anglais sont très corrects par rapport aux autres productions actuelles, ce qui est plutôt étonnant. D'ailleurs, les doublages anglais se montrent plus cohérents par rapport au scénario, car nous suivons l'histoire de l'arche des États-Unis.