TEST - Tekken 7 : un monstre vidéoludique revient sur nos machines, mais il manque quelque chose...

Les Tekken sont réputés pour avoir un gameplay posé et très rentre-dedans à la fois. Ce septième épisode suit-il le même chemin que ses grands frères ? Oui. Dans l'ensemble, les déplacements sont lents, tandis que les coups sont dévastateurs. Pour ne pas changer, l'objectif est de trouver une ouverture afin d’enchaîner plusieurs combos puissants, et ne laisser aucun répit à l'adversaire ; lui faire comprendre qui est le patron en gros.

Le roster est conséquent et surtout varié.

Quelques nouveautés ont été ajoutées, nous pensons plus particulièrement au Rage Art qui fait très, très mal. Lorsque la barre de vie est proche de zéro, notre personnage est entouré d'une aura indiquant la possibilité d'amorcer une offensive démentielle (assaut mis en scène pour satisfaire les mirettes). Cette nouvelle attaque permet de renverser la vapeur à un moment critique. Le Rage Drive entre aussi en scène, et est plus ou moins dans le même esprit que le Rage Art. Ici, et au seuil de la mort, il est possible de déclencher plusieurs coups successifs pour rétamer l'adversaire.

Nous avons également le Power Crush qui est fort pratique pendant le déroulement de plusieurs actions à la suite. Pour faire simple, l'opposant ne peut pas nous arrêter pendant un laps de temps. Bref, et vous l'aurez compris, la prise en main est bien garnie, tout a été pensé pour éviter la monotonie et surprendre un rival.

Par ailleurs, le roster est conséquent et surtout varié. Des grands, des petits, des musclés, de belles donzelles, des guerriers apathiques, rapides ou vifs, il y a forcément une tête qui correspond à notre style de jeu. De nouveaux visages font leur apparition, comme le survitaminé Shaheen, la puissante Lucky Chloe ou encore Akuma de Street Fighter. À propos de ce dernier, les habitués de la licence de Capcom seront légèrement désorientés puisque la prise en main n'est pas aussi réactive qu'un Street Fighter. Cependant, Bandai Namco a su adapter et fignoler le gameplay (depuis la version arcade) du démon à la sauce Tekken, le résultat est plus que convaincant. Il manque quelques stars comme Anna Williams, ou le sympathique Lei Wulong, mais pourquoi chipoter, nous avons un brin d’inédit dans les environs pour compenser.