TEST - Tekken 7 : un monstre vidéoludique revient sur nos machines, mais il manque quelque chose...

Heihachi Mishima est de retour, et il a la haine. Ce personnage emblématique revient pour récupérer son trône et régler quelques comptes avec sa famille. Le mode Histoire s'attarde sur les Mishima, la Mishima Zaibatsu, la Tekken Force et la G Corporation. Assassinat, vengeance, corruption, le scénario est assez sombre et montre une autre facette du terrible Heihachi.

La réalité virtuelle est risible et minime.

Bandai Namco s'inspire de ce qui se fait de mieux pour mettre en scène cet épisode, le joueur admire diverses cinématiques prenantes, puis se lance dans des combats entre deux séquences. La difficulté est progressive, les plus expérimentés terminent cette aventure en trois, quatre heures, les débutants prendront un peu plus leur temps. Une fois le tout achevé, il est possible de découvrir brièvement un chapitre de différents personnages, boostant alors la durée de vie de ce mode sympathique.

Les autres coins ? Un mode Versus ridicule où il n'est pas possible d'affronter l'ordinateur, mais uniquement un ami en local ; certes, comme dans les anciens opus, mais il aurait été judicieux de bousculer un peu les mœurs, non ? En d'autres termes, il n'est pas possible de débuter une partie contre un adversaire souhaité et contrôlé par l'IA, c'est frustrant. La question qui sort alors de notre bouche : pourquoi avoir limité (encore) ce mode ? Incompréhensible... Alors quoi ? Nous sautons sur le mode Arcade (ouf, il y en a un), et le mode Combat de Trésor qui permet de récupérer des objets et des gains en achevant des combats à la suite. Et ? C'est tout... Pas de Combat en Équipe, pas de Time Attack, pas de Survie, pas de modes délirants à la Tekken, mais que se passe-t-il ? Où est le contenu ?

Nous nous rabattons sur le mode en ligne, proposant des matchs classés ou amicaux, ou encore un tournoi jusqu'à 8 participants. Ce type de compétition sur la Toile est vraiment divertissant, en organisant un petit concours entre amis, il y a de quoi rigoler. Pour terminer, un mode Personnalisation est présent et donne la faculté de changer l'allure d'un personnage, la Galerie, de visionner de vieilles cinématiques des précédents Tekken, et le Juke-box, d’écouter de bon vieux sons d'autrefois. La réalité virtuelle, elle, est risible et minime. Pour aller droit à l'essentiel, il s'agit d'un mode entraînement limité, en VR, ni plus, ni moins. Certes, c'est intéressant de voir nos héros en « taille réelle », mais au bout de 2 minutes, le casque est retiré, car il n'y a rien de concret à se mettre sous la dent. Pourquoi ne pas proposer tout simplement le mode Arcade avec ce type de vue là ? Dommage, vraiment...