TEST - Tekken 7 : un monstre vidéoludique revient sur nos machines, mais il manque quelque chose...

Mars 2015, les salles d'arcade au pays du Soleil-Levant accueillent le septième opus de Tekken. À l'époque, le titre ne nous avait pas laissés indifférents. Au fil des semaines et des mois, Bandai Namco a peaufiné les graphismes, amélioré le gameplay, ajouté des personnages. Tekken 7: Fated Retribution a vu le jour en 2016, Akuma de la licence Street Figher, a été inclus au roster, la folie s’était emparée des joueurs. Les développeurs se sont basés sur cette édition pour proposer un titre explosif pour nos consoles. Nous nous sommes lancés dans cette nouvelle aventure, il est temps de vous livrer nos impressions.

Des muscles contractés, des veines gonflées, de la transpiration sur les corps, c'est à couper le souffle.

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Les hostilités débutent avec une introduction qui donne le ton, nos héros s'en donnent à cœur joie dans des lieux dantesques. L'opening est vraiment excitant, le mode Histoire se fait immédiatement désirer. In-game, Tekken 7 a-t-il de quoi émoustiller les yeux ? Oui et non en fait. Bien que certaines textures par-ci, par-là soient très sommaires, ce nouveau volet est vraiment classe dans son ensemble.

La modélisation des personnages est dingue, il n'y a pas d'autres mots... Des muscles contractés, des veines gonflées, de la transpiration sur les corps, c'est à couper le souffle. La gestuelle impressionne, la fluidité est au rendez-vous, la physique (vêtements et décors) est maîtrisée, en somme, il y a de quoi satisfaire les pupilles. En outre, et pour ne pas changer, les effets de lumière explosent dans tous les sens pour faire ressentir l'intensité des coups. Mais où est donc le négatif ? Nous avons l'impression que la résolution de l'image est... basse. Un léger flou est perceptible, gâchant un poil les tableaux affichés à l'écran, ça manque clairement de netteté, regrettable. Tekken 7 puise sa force visuelle dans les animations, les environnements vivants et l'ambiance globale pour charmer.

Côté bande-son, Akitaka Tohyama est toujours aux commandes, pas de quoi s'inquiéter. C’est très électrique, légèrement Pop psychédélique par moment. Les musiques ne correspondent pas forcément aux mondes exhibés, mais ont la particularité de bien rythmer les combats. Chose amusante, et c'est un peu la marque de fabrique des Tekken, chaque personnage parle sa propre langue, selon ses origines. En revanche, c'est assez bizarre de voir plusieurs protagonistes se comprendre alors qu'ils sont en train de discuter dans différents dialectes. Peut-être que tous les combattants dans Tekken 7 sont polyglottes et ont un BAC+5 en langue, allez savoir...