TEST de Super Bomberman R : un « R » de déjà-vu qui fait quand même tout péter !
par Eric de BrocartSuper Bomberman R : Bombe ou pétard mouillé ? Telle est la question.
Le mode « Histoire » propose une cinquantaine de niveaux où les objectifs ne se limitent pas à éliminer tous les ennemis pour arriver à déverrouiller la porte de sortie. Certains proposent comme objectif principal de collecter des clés, d'autres d'appuyer sur des interrupteurs cachés dans le décor ou, encore, de sauver des PNJ. Ils sont liés entre eux par des séquences animées très colorées et mignonnettes, qui racontent une histoire ayant au moins le mérite d'exister et qui nous fait voyager sur cinq planètes différentes. A noter, il est possible de zapper les cinématiques en appuyant sur le bouton « + » de la manette (merci à jbdu67 pour l'astuce).
Il faudra quelques heures pour arriver au bout de la cinquantaine de missions du mode « Histoire ».
Dans ce mode, il y a trois petits écarts au concept initial de la série et le premier se situe au niveau de la vue avec une caméra qui se positionne non plus au-dessus du plateau de jeu, mais en vue 3D isométrique (à noter, nous y reviendrons plus bas, les parties en multijoueur utilisent la vue de dessus habituelle). Cette vision originale permet de bien profiter du relief et donne au jeu un côté plus vivant, même si, au début du moins à cause de l'angle, nous avons été ennuyés par des ennemis se trouvant masqués par un bloc ou, plus délicat, par un doute quant à la hauteur d'un bloc où se trouvent les rampes d'accès pour monter d'un étage. Dans un jeu où la précision est de mise, cela peut gêner même si avec le temps les repères se prennent et les erreurs d'appréciations disparaissent.
Le second est sur la taille des niveaux qui, au fur et à mesure de l'aventure, deviennent de plus en plus grands et dépassent largement la taille de l'écran (ceci ne concerne pas les modes multijoueurs). Cela donne un terrain de jeu plus large qui est géré par des zoom/dézoom et des scrollings plutôt bien gérés à notre goût, surtout en coopération où nos héros ne sont pas forcément côte à côte. Enfin, le troisième est sur les combats avec les deux boss de chaque fin de niveau, car ils se font dans un espace ouvert qui n'est pas un labyrinthe. Ces derniers ne sont pas très difficiles à battre, enfin tout est relatif, une fois compris leurs points faibles et leurs patterns.
Pour les novices, la campagne est un excellent moyen de découvrir le concept du jeu avec l'introduction, petit à petit, des ennemis et des différents bonus qui donnent plus de puissance, de vitesse ou de possibilités. Pour les autres, ce sera un passage qui permet de se plonger dans le bain et de prendre ses marques avec la jouabilité modernisée du titre. Quoi qu'il en soit, il faudra quelques heures pour arriver au bout de la cinquantaine de missions. Et si en solo l'aventure se laisse volontiers vivre, elle devient tellement plus fun en duo coopératif, car en plus de celles de nos chers ennemis, il faudra aussi surveiller les actions de notre partenaire vu que ses bombes ne sont pas sélectives en termes de destruction. De plus, chose fort agréable, le jeu permet à un ami de nous rejoindre dans l'aventure (drop-in) à tout moment (en pratique, au démarrage du niveau suivant).
Commenter 4 commentaires
En mode histoire on peut passer les cinématiques, sur le joy-con droit, le bouton +, puis passer ...
Pour moi ça marche.
Après je suis d'accord avec tout le reste
Bonne soirée.
Il l'est vraiment.
ARF. Je n'avais pas pensé à ce bouton pour passer la cinématique. Je corrige le teste en fonction. Cela ne change pas la note, de toutes façons. Merci pour le tip.