Splatoon 2 : Nintendo propose une suite avec des bases solides, mais question nouveautés, ce n'est pas encore ça.
Splatoon 2 débute par un petit tutoriel qui permet de comprendre les bases du gameplay. Si vous avez déjà touché à un jeu de tir à la troisième personne, vous ne serez pas perdus, et si vous avez déjà joué au premier épisode, vous allez vite vouloir sauter cette phase. Cette introduction est surtout là pour se familiariser avec une mécanique propre à la série, la visée avec le gyroscope.
Le solo ne casse pas trois tentacules à un calamar et est vraiment facile.
Plutôt que de tourner le stick droit, vous pouvez ainsi orienter la console (ou la manette Pro, ou les Joy-Con) dans la direction voulue pour ensuite tirer. Ce n'est vraiment pas simple au début, et il faut vraiment de la patience et de l'entraînement pour viser correctement sans mettre de l'encre partout sauf sur la cible. Et si vous trouvez ça trop compliqué, un petit tour dans les options permet de désactiver le gyroscope pour retourner à un système de visée plus classique (et efficace) pour un TPS. Question maniabilité, Splatoon 2 reste assez cohérent. Les Joy-Con, toujours trop petits, peuvent donner mal aux mains après de nombreuses heures de jeu, mais le titre se contrôle aisément avec ces petites manettes, qu'elles soient attachées à l'écran ou détachées dans chaque main. Mais si vous avez un Pro Controller, foncez l'allumer, l'expérience n'en est que plus agréable et la visée bien plus précise.
Et histoire de se familiariser avec les mécanismes de jeu, Splatoon 2 propose un mode solo assez bien fichu. Au long de la trentaine de niveaux, le joueur va découvrir des armes, leur fonctionnement, mais aussi leurs tirs secondaires et spéciaux, sans oublier quelques principes rudimentaires en matière de peinture et de déplacement. En gros, pour aller plus vite, il faut balancer de la peinture sur le sol, elle sert aussi à grimper sur les murs, et surtout à détruire les ennemis. Le solo est aussi là pour introduire de nouveaux éléments, comme la glisse sur rails, qui accélèrent l'action et donne un côté vraiment « cool » à certaines séquences.
Bon, le solo ne casse pas trois tentacules à un calamar, et il est vraiment facile, même pour les néophytes. Sauf pour le boss final, toujours bien plus compliqué que les autres niveaux, mais ici, c'est quand même bien plus simple que dans le premier volet sur Wii U ! Au final, comptez 5h pour le plier une première fois, même si des objets sont à récupérer dans chaque niveau pour améliorer ses armes, sans oublier des parchemins pour tout découvrir du scénario. Dans celui-ci, les Octariens ont kidnappé le Grand Poisson-charge, source d'énergie de Chromapolis, capitale des Inklings. Oui, c'est comme dans le premier jeu, mais heureusement, il y a un twist digne d'un dessin animé du samedi matin vers la fin.
Commenter 6 commentaires
2 guerres en retard, ils adoptent les politiques qui ont prouvés qu'elles faisaient de l'argent mais qui dégradent complètement le média ! Seulement les joueurs en ont marre et cela risque donc de ne pas être payant a moyen terme, ça les autres éditeurs l'ont bien compris !
Merci Nintendo et Square de prendre vos fidèles pour des c*** ! (Vous n'en aurez bientôt plus, ce qui est dommage quand on sait que sans eux vous ne seriez pas la du tout)
Je joue pas mal dans le train avec un pote, et faire du 1 contre 1 sa doit pas être terrible.
Point négatif : " Le système de rotation des cartes "
Et bien moi j'adore, autrement on tomberai toujours sur les même cartes comme sur un MarioKart, problème qu'on retrouve sur tous les jeux en lignes. Alors pour moi c'est plutôt une bonne alternative.
Et l'affrontement en local jusqu’à 8 joueurs, c'est pas un point positif ?? Vous n'en parlez même pas, c'est dommage.
Je ne suis pas vraiment un joueur de multi, mais ici cela me semble plus fun, donc je crois que je vais m'y essayer avec plaisir, en tout cas aujourd'hui au moins avec envie…
Je trouve les effets de peinture liquide très réussis (malgré la faible puissante de la console), et l'analyse faite par Digital Foundry montre bien l'évolution réalisée depuis la version Wii-U…
Par contre toujours gros point négatif sur le manque de chat ingame sur la Switch, indigne d'une console sortie en 2017…
Le jeu que j'attends le plus après le Zelda et le MK8DL, même si le Zelda est très loin devant les deux autres…
Oh j'oubliais Mario Odissey, mais il me semble encore très loin lui pour sa date de sortie, hélas…