TEST - Splatoon 2 : une suite qui sent le poisson pas frais ?

Bon, à part le mode Salmon Run, il y a quoi de concret comme nouveautés dans ce Splatoon 2 ? Eh bien, pas grand-chose, et ce mode de jeu coopératif est vraiment LA chose intéressante à découvrir dans cette suite, même s'il faut tout de même reconnaître la présence de deux ou trois trouvailles amusantes, et d'un contenu globalement riche.

La patience est le maître mot des parties en ligne.

Du côté des armes déjà, c'est un festival. Les anciennes sont toujours là, comme le Liquidateur qui est une bonne alternative entre l'encrage de surface et le tir de dégât, le Concentrateur, sorte de sniper lent, mais puissant, ou encore le Rouleau, parfait pour écraser ses ennemis et surtout recouvrir un maximum de surface rapidement. Et il faut désormais compter sur le Double Encreur, où l'Inkling se retrouve avec un pistolet dans chaque main, qui ne tire pas bien loin, mais fait très mal, et il même possible de faire des roulades pour esquiver ou s'échapper. L'arme la plus originale reste le Para-Encre, un parapluie qui lance un peu l'encre, mais qui sert surtout à se protéger. Et il est même possible de l'envoyer en avant, ça surprend et c'est redoutable. Par ailleurs, des armes secondaires sont présentes, comme la bombe curling, sans oublier les armes spéciales, qui peuvent être utilisées après quelque temps et qui sont redoutables, à l'instar du Chroma-jet, un jetpack qui recouvre de peinture le sol et qui permet de tirer des bombes depuis les airs.

Pour l'équipement, c'est aussi une belle source de contenu. Le joueur peut acheter à Chromapolis des vêtements (chapeau, tee-shirt, chaussures), chacun ayant des bonus plus ou moins intéressants, dont l'effet est amélioré si le joueur le porte souvent pendant les matchs en ligne. Et il est même possible d'effectuer une sorte de reroll pour avoir des bonus différents, mais c'est totalement aléatoire. Pour avoir l'équipement parfaitement adapté à votre style de jeu, il va falloir de la patience, beaucoup de patience. D'ailleurs, la patience est le maître mot des parties en ligne. Déjà, il ne faut pas être pressé avant de trouver huit joueurs pour lancer une partie (même si le jeu n'est pas officiellement disponible à l'heure de la rédaction de ce test, mais les mini-jeux ont disparu...), mais ce sont surtout les niveaux qui sont longs, très longs à grimper. Pour personnaliser son équipement, il faut atteindre le niveau 4, qui demande déjà une bonne grosse heure de jeu. Alors, imaginez pour le niveau 10 (pour les parties classées), sans oublier que plus le niveau est élevé, plus il requiert de points pour être passé.

Enfin, petit mot concernant le chat vocal, disponible via l'application Nintendo Switch Online (iOS et Android). Sur le principe, c'est cool de pouvoir enfin discuter avec ses amis en ligne, mais dans les faits, il faut créer une partie privée, inviter ses amis in-game et dans le chat, et surtout ne pas oublier de garder son smartphone ou sa tablette près de soit pour être audible. À à la rigueur, lancez Skype ou WhatsApp, c'est moins lourd.