SoulCalibur VI : La célèbre licence de Bandai Namco est de retour, mais le jeu en vaut-il la chandelle ?
SoulCalibur... Si vous êtes un vieux gamer adorant les jeux de combat, vous avez pu vivre l’évolution de cette série sur diverses plateformes. Le sympathique Soul Edge, le sublime SoulCalibur II, le survolté SoulCalibur IV, les titres sont nombreux et déjantés, avec des guests de qualité à chaque épisode pour nous amuser, tels que Vador, Yoda, Link, Spawn ou encore Kratos. La franchise de Bandai Namco est donc de retour, SoulCalibur VI voit le jour et a droit à quelques nouveautés intrigantes et intéressantes au niveau du gameplay. Bien évidemment, nous nous sommes précipités dans ce nouveau monde afin de le décortiquer et vous livrer ces impressions. Alors, que pouvons-nous en dire ?
Le résultat n'est pas ce à quoi nous nous attendions.
Nous démarrons le jeu, les premiers pixels s'affichent à l'image et... c'est... spécial. Ne tournons pas autour du pot, le résultat n'est pas ce à quoi nous nous attendions. Bien que ce sixième épisode tourne sous Unreal Engine 4, nous avons l'impression de visionner un titre PS3/Xbox 360 remastérisé. Et pour cause, de gros pixels bien gras surgissent pendant les combats, plus particulièrement lorsqu'une attaque survoltée fait apparaître divers effets de lumière autour de nos personnages, c'est ultra déroutant. Mais attendez, ce n'est pas tout ! De l'aliasing est visible sur les corps, armures, vêtements et dans les décors. Autre point, et pas des moindres, un flou a été appliqué en arrière-plan pour mettre en avant nos combattants, un voile épais et pesant qui dérange les mirettes.
Pour parler des gentes dames et damoiseaux de cette production, la modélisation globale des héros et héroïnes est propre. En même temps, les développeurs ne se sont pas pris la tête et ont simplement utilisé les skins de SoulCalibur V en peaufinant les textures ; les habitués le remarqueront dès les premières secondes. Néanmoins, ça va, ça passe, les gestuelles sont bonnes, et le jeu tourne à fond les ballons sans ralentissements, c'est le plus important.
En outre, deux types de caméras sont disponibles dans les options, une classique avec un angle sur le côté, une autre dynamique avec une vue tournée légèrement sur notre guerrier/guerrière, le choix nous est laissé pour nous immerger dans notre bataille, c'est plutôt sympa. Et les plateaux dans tout cela ? Eh bien, ils sont dans l'esprit de la licence. Les niveaux sont variés (plaines, temples, désert, etc.), et sont en adéquation avec l'univers de quelques personnages. Néanmoins, pour certains lieux, ça manque de vie, de ce « je ne sais quoi » pour nous faire dire que « ça claque ». Disons que ça fait le boulot sans aller au-delà, tout simplement.
Du côté de la bande-son, et sans surprise, nous retrouvons des notes majestueuses qui délectent nos esgourdes sans difficulté. Des thèmes orchestraux pour nous régaler, que demander de plus ? Les effets sonores sont plaisants et le doublage est de bonne facture. Petit point appréciable, nous pouvons choisir la langue dans les paramètres, anglais ou japonais, c'est parfait.
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