TEST - Skylanders Imaginators : un épisode en manque d'imagination, justement

Mais comme pour chaque épisode, là où ce Skylanders est le plus attendu au tournant, c'est avec son gameplay. La mécanique centrale est donc celle du Skylanders Imaginators, un personnage à lier à un Cristal de Création. Le problème majeur vient du fait que si plusieurs classes sont disponibles, de l'épéiste au tireur en passant par le manieur de hache, avec toute une approche un peu différente des combats, il n'est possible d'en choisir qu'une pour notre Cristal de Création : une fois celui-ci validé, en dehors des changements esthétiques et d'équipement, vous ne pourrez plus modifier cette classe.

Le problème majeur vient du fait que si plusieurs classes sont disponibles, il n'est possible d'en choisir qu'une pour notre Cristal de Création.

De plus, de base, votre Imaginator ne peut monter que jusqu'au niveau 15, ce qui arrive assez vite, à moins que vous utilisiez des Skylanders Senseïs, des figurines qui permettent chacune de faire monter d'un le cap de niveau, ce qui reste très peu. Dans tous les cas, même en multipliant les Senseïs, ce qui coûte déjà bonbon, l'achat d'un ou plusieurs Cristaux de Création paraît être obligatoire pour profiter à fond de l'expérience. Et quand le passage à la caisse devient si tentant, c'est qu'il y a un petit problème.

Pour ce qui est de l'Imaginator, sa maniabilité est très classique : trois coups peuvent être activés en même temps, avec la possibilité de choisir parmi plusieurs pouvoirs (une fois débloqués) pour chacune des trois touches d'attaque, tous pouvant de plus être améliorés contre des pièces. Là encore, tout s'améliore assez vite, bien avant de boucler la moindre partie. Le grand intérêt des Imaginators vient donc de leur personnalisation. D'abord, il y a l'aspect purement esthétique, avec des couleurs et des éléments à associer comme bon nous semble, et à débloquer en masse au cours de l'aventure. Ensuite, ce sont des armes et pièces d'équipement qui devront être associées à notre héros, avant tout pour augmenter ses points de statistique. Très grisante au début, cette collecte massive d'objets est cependant presque trop présente, avec des coffres à ouvrir toutes les deux ou trois minutes, et des éléments qui par leur profusion finissent à perdre leur intérêt (surtout quand le joueur finit par s'attacher à l'apparence de base de son personnage). Sur le même principe, les armes et équipements gagnent trop vite en puissance, et finissent par être les plus puissants disponibles avant même la moitié de l'histoire.

Vous pouvez aussi utiliser des Senseïs, des personnages dotés d'un arbre de compétence plus classique, et pour lesquels il est possible de débloquer des coups spéciaux dévastateurs. Comme auparavant, chaque Skylanders est lié à un élément, qui lui permet de débloquer un niveau propre au cours de l'aventure : si cela permet d'obtenir quelques dizaines de minutes de jeu à chaque fois, le retour n'en vaut clairement pas l'investissement financier, à moins que vous soyez intéressés par le gameplay du personnage et/ou la figurine en elle-même.