TEST - Shining Resonance Refrain : pour résumer en trois mots, « tuer des monstres »
par Louisdovic A.Shining Resonance Refrain : Il est temps d'incarner Yuma et ses Dragoneer pour sauver Alfheim. Mais est-ce que cela suffira pour nous tenir en haleine ?
Développé par Media Vision et édité par SEGA, Shining Resonance est un JRPG sorti en 2014 sur PS3 uniquement au Japon. Ce remaster intitulé Shining Resonance Refrain permet au monde entier d'en profiter sur PS4, Xbox One, Nintendo Switch et PC, à condition de comprendre l'anglais un minimum, car il n'y a pas de texte en français (ou même d'une quelconque autre langue). Plongeons maintenant dans un monde empli de dragons, d'elfes et d'humains, et découvrons ce que cette production a dans le ventre.
Il y a peu d'illustrations, mais elles sont magnifiques.
L'histoire se situe à Alfheim, dans le monde d'Astoria. Yuma Ilvern, notre héros, est retenu en captivité par l'Empire qui mène des expériences sur lui, car il détient l'âme d'un des plus puissants dragons, le Shining Dragon. Délivré par Sonia Blanche, la princesse, et par Kirika Towa Alma, une Diva Magica, le roi lui demande de prêter sa force pour libérer le pays du joug de l'Empire, mais Yuma est plutôt réticent à utiliser la puissance du Shining Dragon. Tout ne se passe jamais comme prévu, et les évènements obligent notre héros à déployer ses compétences pour protéger les personnes qui l'ont sauvé. Il fait alors équipe avec les Dragoneers, des élus pouvant utiliser les Armonics sacrées (des armes/instruments) pour se battre.
Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, mais se suit facilement sans vraiment être lassant malgré les interminables dialogues. Tous les bons clichés de jeu de rôle japonais sont présents : des méchants pas vraiment méchants, un manque de confiance en soi du héros, etc. De nombreuses saynètes sont à découvrir, étoffant le background des personnages. Cela permet surtout de récupérer des caractéristiques pouvant influencer les liens entre les héros, nous y reviendrons. Shining Resonance Refrain apporte une nouvelle façon de commencer sa partie, le mode Refrain. Cela permet juste d'avoir Excella Noa Aura et Jinas Aion dans son équipe, deux personnages importants dans le mode normal. Il est surtout recommandé pour ceux qui connaissent déjà l'histoire.
Côté direction artistique, il y a peu d'illustrations, mais elles sont magnifiques, ce qui n'est pas étonnant vu que c'est encore le célèbre artiste Tony Taka derrière tout ça. En ce qui concerne la modélisation, les développeurs se sont principalement attardés sur les personnages principaux qui sont vraiment soignés, le reste est en revanche très grossier. Le jeu est coloré et c'est agréable de visiter Alfheim, mais les décors sont plutôt vides en plus d'être assez restreints, bien qu'il y ait pas mal de paysages différents. Bon, comme d'habitude, il y a un important aliasing qui peut être réduit d'une manière très simple. Il suffit de s'éloigner suffisamment de notre moniteur...
Shining Resonance Refrain a un enrobage très musical, que ce soit visuellement ou de façon sonore. Les mélopées sont très soignées, ça a du punch, surtout contre les boss. En revanche, il existe une mécanique en combat qui permet d'effectuer une session musicale qui octroie des bonus, mais qui change aussi le fond sonore ; parfois cela ne colle plus du tout avec l'affrontement, dommage. Même s’il n'y a pas de texte en français, notons que les doublages anglais et japonais sont disponibles. Au fur et à mesure que nous recrutons nos compagnons, avec donc une Armonic différente, le jingle de victoire change en ajoutant l'instrument du Dragoneer en plus. Petit détail plutôt sympa dans le contexte du jeu.
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Aliasing sur PC ? Quézako , ça n'existe pas.