DOOM 3: BFG Edition : Que valent les trois premiers opus des aventures du Doom guy ?
D'entrée de jeu, la première chose qui frappe dans cette Doom 3: BFG Edition, est le rendu visuel assez décevant pour un portage HD.
Alors que Doom 3 était une révolution graphique à son époque, tel un Crysis ou Farcry 2 dans leurs époques respectives, en 2012, le bilan graphique n'est plus aussi flatteur. Au vu de la quasi-décennie qui nous sépare de la date de sortie initiale, c'est cependant un détail aisément pardonnable. Le travail peu conséquent des auteurs de ce portage l'est déjà moins.
Malgré le lissage HD très léger, le poids des années se fait plus que jamais sentir. Les modèles sont assez peu détaillés et certaines textures bavent. Pour avoir comparé avec la version Xbox qui est rétrocompatible Xbox 360, la différence entre les deux versions est à peine visible. C'est à se demander ce qui a vraiment été amélioré, en dehors de la résolution globale et de l'aspect ratio. La réponse à cette question apparaîtra évidente à quiconque pose les yeux sur cette BFG Edition : pas grand-chose !
En scrutant avidement l'écran et en écarquillant les yeux, il est possible de voir de petites améliorations ça et là, mais le rendu global reste bien en dessous de ce que certains mods, pourtant amateurs, peuvent proposer sur la version PC du titre. En effet, la communauté de moddeurs, très active sur PC, a notamment concocté quelques packs de textures HD qui feraient pâlir d'envie les développeurs d'id Software. Malheureusement pour nous, ceux-ci sont restés cantonnés à la version originale du jeu, et les acquéreurs de cette version BFG devront se contenter du strict minimum offert par id Software.
De ce côté-là, le développeur semble avoir opté pour la facilité en mettant simplement le jeu à l'échelle et en élargissant l'image au format 16:9/6:10 (le jeu d'origine sur Xbox étant en 4:3). Au vu du prix de cette édition, un peu plus d'effort dans ce domaine n'aurait pas été de refus.
Heureusement pour lui, Doom 3 était en son temps un jeu qui a imposé un nouveau standard graphique (surtout en matière d'éclairages et de jeux d'ombres) et malgré les huit années qui se sont écoulées depuis sa sortie, Doom 3 s'en sort honorablement de nos jours. L'édition BFG ne gagnera pas de médaille dans ce domaine, mais le minimum syndical est assuré, et c'est le plus important.
Concernant Doom et Doom II qu'on aurait tendance à oublier, les jeux sont livrés en l'état, aussi il faudra s'accoutumer des textures 3D de 1993/1994, des modèles 2D peu fins ainsi que de bande noires sur les cotés, aucun des deux jeux ne disposant de prise en charge des écrans larges. De ce côté-là, aucun travail d'aucune sorte n'a été effectué, les jeux étant à la base fournis comme bonus. Circulez, il n'y a rien à voir !
Ensuite, nous examinerons le gameplay de Doom 3: BFG Edition.
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