Prey : C'est l'histoire d'un jeu qui copie System Shock, BioShock et Deux Ex, mais au final, fait-il mieux ?
Bon, Prey, c'est rigide et parfois frustrant, mais heureusement, le FPS/RPG a plus d'un tour dans son sac pour contenter les joueurs, à commencer par les Neuromods, déjà évoqués. Ces améliorations permettent d'améliorer son personnage, mais aussi de lui enseigner des aptitudes inspirées des Typhons (qu'il faut préalablement scanner). Attention, Talos I vous prendra pour un ennemi, mais lutter contre des extraterrestres avec leurs propres pouvoirs, c'est jouissif. Et Morgan peut même se transformer en tasse à café, classe.
Une petite dizaine d'heures pour terminer Prey en ligne droite.
L'autre point positif de Prey, c'est le recyclage. Eh oui, ce n'est pas parce que la station tombe en ruine qu'il faut laisser traîner certains objets, ceux-ci pouvant être recyclés via une machine dédiée, puis les matériaux servent à créer d'autres objets (bien plus utiles, comme des armes, des munitions ou des items de soins). C'est très fun, plutôt ludique et cela renforce encore plus le côté survival, où chaque objet à son importance pour s'en sortir face aux Typhons. Par contre, ils prennent de la place dans l'inventaire, au joueur de gérer tout ce fatras. Mais si jamais vous paumez votre pistolet silencieux, sachez que vous pourrez en reconstruire un autre.
Enfin, Prey se la joue jeu de rôle dans ses nombreuses quêtes secondaires, qui ont leur importance au final. Pas question de foncer tête baissée pour fuir Talos I, il faut aussi sauver les collègues au passage, et ce n'est pas une mince affaire. C'est là que la station devient vite confuse, avec des embranchements pas vraiment évidents et une carte qui n'aide pas. Comptez trois principaux étages reliés par un ascenseur avec dans chacun d'eux plusieurs autres étages, le tout dans une verticalité ahurissante. Il est facile de se perdre dans Talos I, tant la station est grande, mais au final, les allers-retours sont vite légion. Et manque de pot, il y a des Typhons partout. La durée de vie s'en ressent, avec une petite dizaine d'heures pour terminer Prey en ligne droite, et plus du double pour remplir tous les objectifs secondaires et fouiller à droite à gauche. C'est très louable, d'autant plus que la rejouabilité est grande.
Commenter 6 commentaires
Et vive le bon public car au final c'est lui qui savoure la vie. Les autres la subissent en la trouvant inintéressante; le problème c'est que la vie s'en contrefout
en particulier pour le scénario qui, bien que laissant penser un truc banal, prend tout le monde à revers à la fin. dommage de ne pas le valoriser
Deux petits reproche. Le premier, je suis dans le dernier tiers de jeu et cela devient un peu plus "action" que "survival". Second reproche, ma version Xbox One, quelques ralentissements qui passent mais d'autres, tout bonnement inadmissibles mais surtout cela en devient presque injouable (dans la centrale électrique).
Mis à part ça, j'adore ce jeu et son concept (surtout très tentant de devenir comme les mimics et ça sert dans certaines situations)
Je lui mets un 17/20 mérité.
Pour ce qui est de l'action, oui c'est clair. Mais je ne crois avoir lu que c'était un survival... ?