Pokémon Soleil : Pour la septième fois, nous accueillons une nouvelle génération de Pokémon, et avec elle, un univers et un récit qui feront rêver petits et grands.
Vingt ans. Voilà maintenant vingt ans que les Pokémon existent, et bercent toute une génération de joueurs, tout en n'oubliant pas de ramener à chaque fois les plus jeunes dans leur aventure. En 2016, nous accueillons donc déjà la septième génération de jeux vidéo et de créatures, avec Pokémon Soleil et Pokémon Lune.
La recette reste la même, mais nous conduit cette fois à Alola, un archipel de quatre îles sur lequel notre héros, habitant de Kanto, vient d'emménager avec sa mère. Encouragés par le Professeur Euphorbe, nous allons alors vite nous lancer dans le Tour des Îles, un rite permettant aux jeunes de la région de devenir des Dresseurs accomplis. Dans ce cadre à la fois familier et différent, notre aventure va débuter. Mais en reprenant la « même » recette pour la septième fois, si ce n'est plus, la série ne s'épuise-t-elle toujours pas ? La réponse dans notre test !
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Test réalisé sur la version Pokémon Soleil.
Une fois encore, Pokémon Soleil et Pokémon Lune nous font donc incarner un jeune Dresseur de Pokémon de onze ans, qui va partir en voyage initiatique. Mais cette fois, le but n'est plus de battre huit champions d'arène, mais plutôt de réaliser le Tour des Îles, un rite de passage consistant à vaincre le Doyen de chacune des quatre « régions » pour obtenir sa reconnaissance et ses secrets sur la Force Z. Pour pouvoir les défier, il faut d'abord réussir toutes les Épreuves des capitaines locaux et, surprise, il s'agit rarement de simples combats. Devinettes, exploration et autres activités sont ainsi proposées, certes souvent avec des affrontements multiples à la clé, avant de nous retrouver face à un Pokémon Dominant, un monstre sauvage à la force décuplée, capable d'appeler des compagnons à la rescousse.
L'univers exotique, solaire et floral d'Alola y est aussi pour beaucoup.
Cette nouvelle mécanique narrative a le grand mérite de rompre avec la tradition attendue des huit champions, qui imposait un rythme et un développement de l'histoire assez attendu. Ici, avec un nombre d'Épreuves différent sur chaque île, il est nettement plus difficile de savoir à quoi s'attendre, et cela fait clairement du bien. Autour de cette trame se développe aussi une histoire dans laquelle notre héros se retrouve rapidement impliqué, justifiant aussi plus qu'auparavant l'omniprésence de notre personnage dans le récit. Très vite, nous croiserons en effet Lilie, la mystérieuse assistante du Professeur Euphorbe, qui cache un lourd secret. Alors que la Team Skull sévit dans la région en tentant de capturer des Pokémon pour de sombres raisons, et que la Fondation Æther lutte justement au contraire pour préserver toutes les espèces en réalisant des recherches sur son île artificielle, des trous spatiaux temporels liés à des créatures appelées Ultra-Chimères font leur apparition.
Certes, le développement, les rebondissements et le dénouement de beaucoup de situations clés sont des plus attendus, et la personnalité des « méchants » manque clairement de profondeur nous permettant de bien comprendre leur schéma de pensée. Pourtant, Pokémon Soleil et Pokémon Lune réussissent à tisser un scénario très fort, qui s'inscrit parfaitement dans la mythologie finalement très cohérente de la franchise, et le guide dans une direction aussi inattendue qu'alléchante. Mieux, les relations tissées avec les personnages, que ce soit notre ami et rival Tili et surtout avec Lilie, sont plus crédibles et touchantes que jamais. Nous en reviendrons presque à regretter l'absence de doublage pour apporter plus de vie et de dynamisme dans des dialogues écrits qui n'en manquent pourtant pas, mais qui gagneraient probablement en portée à être désormais exprimés et non plus que montrés par des expressions faciales. Le travail de traduction est encore une fois remarquable, avec des blagues et jeux de mots vraiment amusants (merci le Motisma-Dex, compagnon de route interactif qui enchaîne les vannes) et des discussions toujours dans le bon ton. Au niveau des échanges, tout fonctionne, à part peut-être pour Pauline, paysanne avec un fort accent, « une foué », et le suremploi du mot Alola qui finit par agacer.
Alors oui, malgré quelques moments de tension, tout fleure bon la bonne humeur et la légèreté. L'univers exotique, solaire et floral d'Alola y est aussi pour beaucoup, avec des environnements tropicaux globalement peu variés, mais qui insufflent une énergie nouvelle et agréable à cet univers. Mais au final, nous ressortions de chaque partie avec le sourire et l'envie de retourner dans ce sympathique petit monde, pour suivre des personnages attachants au possible, aussi caricaturaux et simples soient-ils. La conclusion réussie, dont les derniers mots sonnent presque comme un message d'amour aux joueurs des premiers jours, a fini de parfaire ce tableau réjouissant, pour les petits et les grands.
Commenter 13 commentaires
Mais dite moi lequel était le plus dure, nan parce que j'en vois aucun. Ca a toujours été facile...
Bref, désolé j'ai sauté toute les pages, vue que je compte faire ces versions.
Va te retaper Red dans argent/or au lieu de râler
Là, comme je l'ai dit, j'ai carrément PASSER 95 % des combats contre les monstres sauvages, et après avoir fini le jeu, j'me suis rendu compte que j'étais passé à côté de pas mal de combats contre des Dresseurs. Et j'ai eu zéro soucis pour finir le jeu.
Je voulais juste nuancer la partie sur la 3D. Je suis d'accord que ça peut gommer quelques défauts mais il ne faut pas oublier que celle ci faisait juste chuter le framerate de manière pas possible sur XY et ROSA, si bien que je l'ai jamais activer des combats. Pas envie d'avoir 15fps x)
Oui mais voila, de rouge/bleue a aujourd'hui, la communauté du jeux vidéo c'est totalement agrandi, chaque développeur change les choses pour conquérir un max de joueurs au possible au détriment des tout premiers fan, il faut faire avec ou sans, t'as le choix. Pour le multi EXp je suis désolé mais la pareil t'as le choix de l'activer ou non...
Je ne râle pas, j'émets un contre-argument, d'aileurs le tiens je lui 0.05/20 pour participation allé 01/20 pour me faire perdre mon temps.
Je ne saurais situer la difficulté de Sun/Moon par rapport à la série dans sa globalité vu qu'en dehors des 2 premières gens sur GameBoy et celles de la 3DS je n'ai pas toucher aux autres épisodes.
Néanmoins, je trouve que la nouveauté des Pokémons Dominants avec l'appel de renforts dans Sun/Moon offre du challenge, je n'ai pas souvenir d'avoir galéré comme ça dans X/Y/ROSA. Même si elle ne vise pas très haut, la difficulté dans cet opus me parait bonne pour le moment.
La nouvelle fonction de renfort de pokemon change des hordes, même si à force je la trouve insupportable (toujours lié aux multiples coups de malchances que je me prends ).
J'ignore si celle apporte de la difficulté au final, pour ma part... Non, elle m'empèche seulement de capturer un pokémon un tour trop tôt.
Mais le jeu reste malgré tout un énorme régal.
Bon test Auxance
Je ne suis pas très enthousiaste pour ce jeu donc je vais prendre mon temps avant de passer la case achat.
@Auxance , c'est un peu ce qu'on veut dire par "dur".
Exigeant.
Mais je suis d'accord avec le reste de ton commentaire.
Sur les jeux récents les pokémons XP beaucoup plus rapidement(+xp lors de la capture de pokémon) et le niveau de l'IA pas super élevé.
Des trucs qui me rebutent.